La situation se complique pour le ministre d’Etat Karim Wade. Alors qu’il désavouait ce mardi l’authenticité des dépêches du journal « Le quotidien », et la fiabilité du câble révélé par Wikileaks, en envisageant même de saisir la justice, des douaniers en poste de l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar entrent dans la danse. Ces derniers, comme pour consolider l’information du «Quotidien» de ce mardi, font montre de leur frustration par rapport à l’attitude du fils du chef de l’Etat, en ce qui concerne le contrôle sur son jet privé. « Tous les aéronefs qui atterrissent ou décollent de Dakar passent par les services de Douane, quels qu’ils soient. Il n’y a que le jet privé de Karim Wade qui se permet à tout moment, de voler et d’atterrir en embarquant ou en débarquant des bagages directement dans un véhicule, directement sur le tarmac, et de sortir de l’aéroport sans passer par le poste de douane », a fustigé en ligne, l’un de ces fonctionnaires à la rédaction même du journal qui a donné l’information.
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