Karim Wade ( Photo : APS )
Si Grégoire Mendel a démontré que l’hérédité existe, Karim Wade a sérieusement démenti toutes ses théories de Grégoire Mendel. On attendait du fils d’Abdoulaye Wade, un homme qui n’a pas son égal pour haranguer les foules, une plus grande performance. Mais le spectacle que Karim Wade a offert aux dakarois à travers ses meetings sans discours est plus que pathétique. C’est celui d’un homme politique éloigné des préoccupations de son peuple. Sinon comment comprendre qu’il s’adresse à ces concitoyens par personnes interposées en ces temps d’agitations, de difficultés et de violences électorales en tout genre.
D’aucuns invoquent des difficultés linguistiques liés à sa non-maîtrise des langues nationales pour justifier ses piètres qualités de communicateurs. Que nenni ! Bien que métis Karim Wade n’est pas moins sénégalais que Samir Abourizk, Jean Paul Diaz, Ali Haidar etc. Pourtant ces métis et hommes politiques sénégalais ne sont jamais laissés en rade quand il s’agit de tenir un discours en Wolof.
Hué à Sandaga où il a été accueilli par une foule toute rouge qui lui a témoigné son hostilité, le fils du président peine à entrer dans les cœurs. On dirait que la pilule Karim est trop amère pour les sénégalais minés par la vie chère. Ils ont été bien inspirés ces marchands ambulants qui n’ont pas hésité à brandir strings, slips, caleçons et t-shirt rouges à son passage. En plus de ce fiasco, Karim Wade a apporté une innovation de taille en matière de discours politique. Il n’en a tenu aucun. Sa stratégie est basée sur le silence. Déroutant ! Surtout que l’homme se dit un chantre du concret. On ne peut pas aspirer à diriger une ville comme Dakar quand on ne s’adresse à ces électeurs que par personnes interposées. Ses hauts parleurs attitrés (Baba Wone et Doudou Wade) ont eu du mal à tenir un discours politique cohérent. Ils ont usé de paraboles et de symboles pour magnifier la descente dans l’arène de leur poulain-mentor. Face à des mécaniciens, marchands ambulants et sénégalais ordinaires, quoi de plus aériens que de se livrer à une harangue aux accents philosophiques.
Son staff souvent occupé à distiller des scoops dans la presse, devrait s’atteler à lui ficeler une stratégie digne du fils d’Abdoulaye Wade qu’il est.
D’aucuns invoquent des difficultés linguistiques liés à sa non-maîtrise des langues nationales pour justifier ses piètres qualités de communicateurs. Que nenni ! Bien que métis Karim Wade n’est pas moins sénégalais que Samir Abourizk, Jean Paul Diaz, Ali Haidar etc. Pourtant ces métis et hommes politiques sénégalais ne sont jamais laissés en rade quand il s’agit de tenir un discours en Wolof.
Hué à Sandaga où il a été accueilli par une foule toute rouge qui lui a témoigné son hostilité, le fils du président peine à entrer dans les cœurs. On dirait que la pilule Karim est trop amère pour les sénégalais minés par la vie chère. Ils ont été bien inspirés ces marchands ambulants qui n’ont pas hésité à brandir strings, slips, caleçons et t-shirt rouges à son passage. En plus de ce fiasco, Karim Wade a apporté une innovation de taille en matière de discours politique. Il n’en a tenu aucun. Sa stratégie est basée sur le silence. Déroutant ! Surtout que l’homme se dit un chantre du concret. On ne peut pas aspirer à diriger une ville comme Dakar quand on ne s’adresse à ces électeurs que par personnes interposées. Ses hauts parleurs attitrés (Baba Wone et Doudou Wade) ont eu du mal à tenir un discours politique cohérent. Ils ont usé de paraboles et de symboles pour magnifier la descente dans l’arène de leur poulain-mentor. Face à des mécaniciens, marchands ambulants et sénégalais ordinaires, quoi de plus aériens que de se livrer à une harangue aux accents philosophiques.
Son staff souvent occupé à distiller des scoops dans la presse, devrait s’atteler à lui ficeler une stratégie digne du fils d’Abdoulaye Wade qu’il est.