C'est ce qu'on pourrait appeler un coup sous la ceinture. Seulement, nous ne sommes pas dans un ring de boxe et ce n'est pas Myke Tyson qui fait face à son pire meilleur ennemi Evander Holyfield. Non là c'est le fils de l'ancien président de la République qui profite d'un moment de deuil de la communauté mouride pour donner à l'opinion des informations liées à son "exil", forcé ou consenti, c'est selon.
Le candidat déclaré du Parti démocratique sénégalais (Pds) a, depuis Doha, saisi le prétexte du rappel à Dieu de Serigne Sidy Mokhtar Mbacké, pour adresser une lettre de condoléances au nouveau Khalife des mourides, dans laquelle il dit avoir été victime d'une "expulsion de son propre pays pour prendre le chemin d'un exil forcé".
Suffisant pour que Républicains enlèvent leurs habits de deuil pour répliquer. Le contexte de deuil national se mue en joutes verbales entre le parti au pouvoir et de son dauphin (en coalition avec d'autres part dans Wattu Senegaal) lors des dernières élections législatives. Le porte-parole national de de l'Alliance pour la République se fend d'un communiqué pour démentir le fils de Me Wade. Selon Seydou Gueye, "A sa sortie de prison, il a quitté le Sénégal par vol privé en compagnie d’un de ses amis. S’il a pris volontairement cette décision, il en connaît seul les rasions. C’est certainement pour les mêmes raisons qu’il fuit la France, son autre pays, et l’Allemagne où ses amis de Fraport sont à présent mis en examen par la justice. Serait-il interdit de séjour en France ou en Europe ?".
Son adjoint au poste, Abdou Mbow va plus loin et défie les Libéraux. "Il faut que Karim Wade arrête de jouer avec l'intelligence des Sénégalais. C'est sur sa demande et celle de sa famille qu'il est parti au Qatar. Et je défie quiconque au Pds de pouvoir dire le contraire en donnant des arguments", a lancé le député dans les colonnes de L'Observateur de ce samedi 13 janvier.
Où se situe exactement la vérité dans cette affaire qualifiée de deal par beaucoup d'observateurs du champ politique sénégalais ? Le seul qui ignore les tenants et les aboutissants de cette affaire hautement politique reste le peuple, qui a vu l'anniversaire de son soulèvement historique (le 23 juin) contre un puissant régime coïncider curieusement avec la libération en catimini de celui qui en incarnait la toute puissance.
Le candidat déclaré du Parti démocratique sénégalais (Pds) a, depuis Doha, saisi le prétexte du rappel à Dieu de Serigne Sidy Mokhtar Mbacké, pour adresser une lettre de condoléances au nouveau Khalife des mourides, dans laquelle il dit avoir été victime d'une "expulsion de son propre pays pour prendre le chemin d'un exil forcé".
Suffisant pour que Républicains enlèvent leurs habits de deuil pour répliquer. Le contexte de deuil national se mue en joutes verbales entre le parti au pouvoir et de son dauphin (en coalition avec d'autres part dans Wattu Senegaal) lors des dernières élections législatives. Le porte-parole national de de l'Alliance pour la République se fend d'un communiqué pour démentir le fils de Me Wade. Selon Seydou Gueye, "A sa sortie de prison, il a quitté le Sénégal par vol privé en compagnie d’un de ses amis. S’il a pris volontairement cette décision, il en connaît seul les rasions. C’est certainement pour les mêmes raisons qu’il fuit la France, son autre pays, et l’Allemagne où ses amis de Fraport sont à présent mis en examen par la justice. Serait-il interdit de séjour en France ou en Europe ?".
Son adjoint au poste, Abdou Mbow va plus loin et défie les Libéraux. "Il faut que Karim Wade arrête de jouer avec l'intelligence des Sénégalais. C'est sur sa demande et celle de sa famille qu'il est parti au Qatar. Et je défie quiconque au Pds de pouvoir dire le contraire en donnant des arguments", a lancé le député dans les colonnes de L'Observateur de ce samedi 13 janvier.
Où se situe exactement la vérité dans cette affaire qualifiée de deal par beaucoup d'observateurs du champ politique sénégalais ? Le seul qui ignore les tenants et les aboutissants de cette affaire hautement politique reste le peuple, qui a vu l'anniversaire de son soulèvement historique (le 23 juin) contre un puissant régime coïncider curieusement avec la libération en catimini de celui qui en incarnait la toute puissance.