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Karim encore débouté : le Conseil constitutionnel rejette l’exception d’inconstitutionnalité de la CREI

Les 5 sages qui avaient deux (2) mois depuis le 6 février dernier pour statuer sur l’exception d’inconstitutionnalité de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) soulevée par les avocats de Wade-fils dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis, n’ont pas mis du temps pour se prononcer. Ils ont rejeté la demande de Mes Demba Ciré Bathily, Ciré Clédor LY, Seydou Diagne et El Hadji Amadou Sall qui doivent se tirer les cheveux. Leur client s'enfonce.



Cela ne sent pas du tout bon pour le fils du président sortant Wade. La défense de son quatuor d’avocats malmenée. Après la sortie d’un des « prête-nom » précisant avoir été » contactée par Pape Mamadou Pouye même si elle assure n’avoir jamais vu Karim dans la transaction. Ce, en contrepartie d’un juteux poste et le déballage de Bara Tall, les 5 sages s’en mêlent.


Saisis pour se prononcer sur l’inconstitutionnalité de la loi créant  la CREI du Procureur spécial, Alioune Ndao et Cie, le Conseil constitutionnel a rejeté la demande de Wade-fils. Un verdict tombé ce lundi et auquel, ne s’attendaient vraiment pas Mes Demba Ciré Bathily, Ciré Clédor LY, Seydou Diagne et El Hadji Amadou Sall, le collectif d’avocats du plus célèbre détenu de la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Rebeuss. Tellement la décision lâchée le 6 février dernier avait été de bon augure pour eux. En effet, la Cour suprême statuant la requête de pourvoi en cassation contre l’ordonnance rendue le 17 avril 2013 par la CREI, avait estimé que la loi doit être la même pour tous. Mettant en exergue l’exigence d’une procédure juste et équitable, la Cour suprême n’avait pas manqué de favoriser Karim et Cie sous prétexte que « la loi créant la CREI en excluant tout recours contre les décisions rendues par la Commission d’Instruction (CI) ne saurait s’opposer à la recevabilité du pourvoi manifesté de manière non équivoque ».


Ce qui avait réjouit les organisations de défense de droits de l’homme, Assane Dioma Ndiaye en tête. Le président de la Ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme (LSDH) avait salué, rappelle le journal « l’as », « une jurisprudence révolutionnaire…une option audacieuse qui a été prise…en matière de promotion et de protection des droits fondamentaux au Sénégal ». 


Mardi 4 Mars 2014 - 10:23


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