Jadis, la circoncision était une véritable école. C’est à ces moments que l’on apprenait aux garçons comment devenir un homme. De nos jours, les choses ont changé. Cette épreuve n’est pas plus qu’un rituel banal. « Ndiouli Ndiaye », (nom donné au circoncis) chemine seul maintenant, plus besoin de « Selbé Diop » (nom donné à l’accompagnateur du circoncis). Et pendant près de quinze jours « ndiouli » et « selbé » vivaient dans la brousse. Cette réclusion baptisée « leule », est le moment de l’apprentissage. Par ailleurs, la guérison des mômes est marquée par une fête dénommée « kassack ». Une sorte d’examen de passage. En effet, c’est au cours de cette soirée au feu de bois que des questions portant sur l’apprentissage sont posées aux jeunes circoncis.
Cette tradition tend à disparaître, surtout dans les villes. C’est partant de ce constat que l’association sénégalaise pour la promotion de l’artisanat, de la culture et du tourisme (Aspact) a décidé de la faire revivre. Ainsi, un « kassak » de quinze jours est initiée par cette structure du 20 novembre au 5 décembre prochain au parc zoologique de Hann. Cent cinquante enfants prendront part à cette manifestation. Ils seront recrutés après un communiqué par voie de presse avec une prise en charge totale assurée par l’Aspact. En outre, rassembler autant d’enfant peut paraître difficile pour la période choisie qui coïncide avec l’année scolaire. Le directeurs de l’Aspact, Youssouph Diop assure et rassure, « nous allons atteindre le nombre escompté car nous voulons donner un cachet éducatif à notre kassack avec la tenue de fora et l’on n’exclut pas de les organiser dans des écoles ».
Les enfants seront circoncis le 20 et resteront en résidence pendant une semaine. Le professeur Ibrahima Sow de l’institut fondamental d’Afrique Noire (Ifan), Moustapha Diagne de la Médina, Cipion Ndiaye de la famille du percussionniste Petit La et Pape Dame Niang, animateur de l’émission « riti » diffusée sur radio Sénégal international (Rsi) se chargeront de former les « ndiouli ».
Par ailleurs, une volonté de perpétuer une tradition réside certes dans ce projet mais les façons de faire diffèrent. « Nous voulons faire du spectacle avec un chrono bien défini », indique Youssouph Diop. Ceci ne signifie pas que l’Aspact souhaite totalement rompre avec la vieille méthode. Les bases originelles sont gardées.
Pour atteindre son but, l’Aspact compte nouer partenariat avec les communes pour une série de « Kassacks communaux ». Ils comptent échanger leur produit à hauteur de trois millions cinq cent mille Frs Cfa. Les communes ne sont pas les seules cibles. Les pays étrangers sont dans le collimateur de l’Aspact qui a commencé à exporter ce produit.
Cette tradition tend à disparaître, surtout dans les villes. C’est partant de ce constat que l’association sénégalaise pour la promotion de l’artisanat, de la culture et du tourisme (Aspact) a décidé de la faire revivre. Ainsi, un « kassak » de quinze jours est initiée par cette structure du 20 novembre au 5 décembre prochain au parc zoologique de Hann. Cent cinquante enfants prendront part à cette manifestation. Ils seront recrutés après un communiqué par voie de presse avec une prise en charge totale assurée par l’Aspact. En outre, rassembler autant d’enfant peut paraître difficile pour la période choisie qui coïncide avec l’année scolaire. Le directeurs de l’Aspact, Youssouph Diop assure et rassure, « nous allons atteindre le nombre escompté car nous voulons donner un cachet éducatif à notre kassack avec la tenue de fora et l’on n’exclut pas de les organiser dans des écoles ».
Les enfants seront circoncis le 20 et resteront en résidence pendant une semaine. Le professeur Ibrahima Sow de l’institut fondamental d’Afrique Noire (Ifan), Moustapha Diagne de la Médina, Cipion Ndiaye de la famille du percussionniste Petit La et Pape Dame Niang, animateur de l’émission « riti » diffusée sur radio Sénégal international (Rsi) se chargeront de former les « ndiouli ».
Par ailleurs, une volonté de perpétuer une tradition réside certes dans ce projet mais les façons de faire diffèrent. « Nous voulons faire du spectacle avec un chrono bien défini », indique Youssouph Diop. Ceci ne signifie pas que l’Aspact souhaite totalement rompre avec la vieille méthode. Les bases originelles sont gardées.
Pour atteindre son but, l’Aspact compte nouer partenariat avec les communes pour une série de « Kassacks communaux ». Ils comptent échanger leur produit à hauteur de trois millions cinq cent mille Frs Cfa. Les communes ne sont pas les seules cibles. Les pays étrangers sont dans le collimateur de l’Aspact qui a commencé à exporter ce produit.