Pas une semaine sans que les shebabs n'attaquent un village, une base militaire, kidnappent des habitants ou tendent une embuscade aux forces de sécurité.
Première explication, la frontière. « Elle est longue, poreuse. Impossible de la surveiller efficacement. Des deux côtés les communautés sont identiques, même ethnie, langue et culture », explique Abdullahi Mire, journaliste originaire de la région.
Deuxième problème, les soldats ou policiers qui n'ont pas la confiance des locaux. Ils sont souvent vus comme des étrangers par les Kenyans d'origine Somali, longtemps marginalisés par le pouvoir central. Mais les forces de sécurité sont également mal payées, ce qui facilite la tâche des shebabs. « Elles se font acheter ou ne veulent pas prendre de risque pour rien », analyse Stig Jarle Hansen. Des forces qui pâtissent d'une mauvaise image et qui inspirent la peur du fait de nombreux abus, ajoute cet enseignant de l'université des Sciences de la vie, à Oslo.
La zone constitue donc un terreau pour les terroristes qui recrutent les locaux et dispose d'un véritable réseau sur place. Ce à quoi s'ajoute le camp de Dadaab et ses quelque 250 000 réfugiés somaliens. « Beaucoup n'ont pas d'argent, d'emploi, et n'ont pas de liberté de mouvement. C'est un vivier pour les extrémistes », explique Abdullahi Mire.
Pour autant, les shebabs n'ont pas commis d'attaque d'ampleur depuis celle de Garissa en 2015. Pour Stig Jarle Hansen, les shebabs voient la zone comme un centre de recrutement, une source d'approvisionnement. Ils auraient donc intérêt à éviter une escalade.
Première explication, la frontière. « Elle est longue, poreuse. Impossible de la surveiller efficacement. Des deux côtés les communautés sont identiques, même ethnie, langue et culture », explique Abdullahi Mire, journaliste originaire de la région.
Deuxième problème, les soldats ou policiers qui n'ont pas la confiance des locaux. Ils sont souvent vus comme des étrangers par les Kenyans d'origine Somali, longtemps marginalisés par le pouvoir central. Mais les forces de sécurité sont également mal payées, ce qui facilite la tâche des shebabs. « Elles se font acheter ou ne veulent pas prendre de risque pour rien », analyse Stig Jarle Hansen. Des forces qui pâtissent d'une mauvaise image et qui inspirent la peur du fait de nombreux abus, ajoute cet enseignant de l'université des Sciences de la vie, à Oslo.
La zone constitue donc un terreau pour les terroristes qui recrutent les locaux et dispose d'un véritable réseau sur place. Ce à quoi s'ajoute le camp de Dadaab et ses quelque 250 000 réfugiés somaliens. « Beaucoup n'ont pas d'argent, d'emploi, et n'ont pas de liberté de mouvement. C'est un vivier pour les extrémistes », explique Abdullahi Mire.
Pour autant, les shebabs n'ont pas commis d'attaque d'ampleur depuis celle de Garissa en 2015. Pour Stig Jarle Hansen, les shebabs voient la zone comme un centre de recrutement, une source d'approvisionnement. Ils auraient donc intérêt à éviter une escalade.
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