La touriste allemande a été abattue à bout portant près de Fort Jesus, dans la vieille ville, non loin de là où a été tuée une Russe à peu près du même âge trois semaines auparavant. La sécurité à Mombasa s’est fortement dégradée et la confusion règne sur qui sont les responsables.
Dimanche dernier, un groupe d’hommes a tiré dans un quartier de Likoni, au sud de la ville, tuant quatre personnes. Des tracts ont été distribués affirmant qu’il s’agissait de venger les attaques contre les Kikuyu à Mpeketoni et de s’en prendre aux Luo et aux soutiens de Raila Odinga.
L'opposition accusée d'inciter la violence
Mardi soir, un bar de Majengo a été pris pour cible et deux personnes sont mortes. Si un commandant de police a évoqué les recrues shebab entraînées en Somalie et revenant au pays, le chef départemental, Nelson Marwa, a accusé l’opposition d’inciter à la violence afin de pouvoir blâmer le gouvernement, allégations que le mouvement démocratique orange a qualifié de honteuses.
Les agendas politiques se superposent à l’existence bien réelle de cellules terroristes sur la côte, risquant de fragiliser la stabilité à la fois politique et ethnique dans le pays.
Source : Rfi.fr
-
Le Ghana connaît sa plus forte épidémie de mpox depuis 2022
-
Est de la RDC: Kinshasa et Kigali mènent une bataille d'influence discrète auprès des Occidentaux
-
Mort de l'ancien président de la Zambie Edgar Lungu à 68 ans
-
Mozambique : la situation sécuritaire ne cesse de se dégrader dans le nord, l’Unicef s’inquiète des rapts d’enfants
-
RDC : 25 ans après les massacres de Kisangani, un rapport d'Amnesty International dénonce l’impunité