C’est tard dans la nuit, que les sénateurs, ont reconnu Rigathi Gachagua, coupable de cinq charges sur les onze qui étaient retenues contre lui provoquant sa destitution, explique notre correspondante à Nairobi, Gaëlle Laleix. Il suffisait à la chambre haute de le déclarer coupable d'un chef d'accusation pour qu'il soit démis de ses fonctions.
Rigathi Gachagua, 59 ans, notamment accusé de corruption et abus de pouvoir, devient le premier vice-président écarté du pouvoir dans le cadre d'une telle procédure, prévue par la Constitution de 2010. Ce processus historique soulève des incertitudes au Kenya, considéré comme une démocratie stable dans une région instable.
Pour Aaron Cheruiyot, chef de la majorité présidentielle, c’était la seule issue : « Il n'y a pas d'autres remèdes que la destitution selon la Constitution pour soigner les maux politiques qui rongent la relation entre le président et son vice-président. En tant que serviteurs du peuple, le devoir nous appelle. »
Rigathi Gachagua, 59 ans, notamment accusé de corruption et abus de pouvoir, devient le premier vice-président écarté du pouvoir dans le cadre d'une telle procédure, prévue par la Constitution de 2010. Ce processus historique soulève des incertitudes au Kenya, considéré comme une démocratie stable dans une région instable.
Pour Aaron Cheruiyot, chef de la majorité présidentielle, c’était la seule issue : « Il n'y a pas d'autres remèdes que la destitution selon la Constitution pour soigner les maux politiques qui rongent la relation entre le président et son vice-président. En tant que serviteurs du peuple, le devoir nous appelle. »
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