Les manifestations se sont déroulées dans le calme à Nairobi, mais ont fait deux morts et six blessés à Kisumu, ville de l'ouest du pays et fief de l'opposition.
Chaque lundi depuis fin avril au Kenya, des manifestations sont organisées par l'opposition et des organisations de la société civile dans tout le pays.
Alors que la situation semblait se calmer pour le président kényan, après l'abandon des charges de la Cour pénale internationale à son encontre, Uhuru Kenyatta doit faire face à cette nouvelle crise.
Des accusations de corruption
Ce regain de tension, le président Kenyatta le doit à une Commission électorale contestée. L'institution chargée de vérifier les résultats de l'élection présidentielle est d'abord accusée par l'opposition d'être favorable au régime.
Elle ne peut donc pas garantir l'équité du scrutin qui doit se tenir l'année prochaine, expliquent ses détracteurs. Une élection qui devrait une nouvelle fois opposer l'actuel président à l'ex-Premier ministre, Raila Odinga.
L'opposition reproche également à plusieurs membres de la Commission d'être nommés dans des affaires de corruption.
Elle demande donc la dissolution de l'institution. « Il n'y aura pas d'élection en 2017 tant que les commissaires ne seront pas partis », selon Raila Odinga.
C'est déjà cette Commission électorale qui avait organisé la présidentielle de 2013, remportée par Uhuru Kenyatta. Un résultat contesté par l'opposition.
Le spectre des violences inter-ethniques
La Commission, elle, rejette ces accusations. Son président, Isaac Hassan, a affirmé que l'institution ne sera pas démantelée.
Uhuru Kenyatta, lui, a mis en garde et dénonce « le petit agenda égoïste de l'opposition ».
Les deux dirigeants avaient accepté, fin mai, de dialoguer pour former une nouvelle Commission électorale. Les discussions n'ont pas abouti, c'est la raison pour laquelle l'opposition est descendue à nouveau dans la rue lundi.
Derrière les bisbilles politiques, se cache aussi la crainte d'une répétition des violences inter-ethniques de 2007. Ces violences avaient fait 1 200 morts.
Source: Rfi.fr
Chaque lundi depuis fin avril au Kenya, des manifestations sont organisées par l'opposition et des organisations de la société civile dans tout le pays.
Alors que la situation semblait se calmer pour le président kényan, après l'abandon des charges de la Cour pénale internationale à son encontre, Uhuru Kenyatta doit faire face à cette nouvelle crise.
Des accusations de corruption
Ce regain de tension, le président Kenyatta le doit à une Commission électorale contestée. L'institution chargée de vérifier les résultats de l'élection présidentielle est d'abord accusée par l'opposition d'être favorable au régime.
Elle ne peut donc pas garantir l'équité du scrutin qui doit se tenir l'année prochaine, expliquent ses détracteurs. Une élection qui devrait une nouvelle fois opposer l'actuel président à l'ex-Premier ministre, Raila Odinga.
L'opposition reproche également à plusieurs membres de la Commission d'être nommés dans des affaires de corruption.
Elle demande donc la dissolution de l'institution. « Il n'y aura pas d'élection en 2017 tant que les commissaires ne seront pas partis », selon Raila Odinga.
C'est déjà cette Commission électorale qui avait organisé la présidentielle de 2013, remportée par Uhuru Kenyatta. Un résultat contesté par l'opposition.
Le spectre des violences inter-ethniques
La Commission, elle, rejette ces accusations. Son président, Isaac Hassan, a affirmé que l'institution ne sera pas démantelée.
Uhuru Kenyatta, lui, a mis en garde et dénonce « le petit agenda égoïste de l'opposition ».
Les deux dirigeants avaient accepté, fin mai, de dialoguer pour former une nouvelle Commission électorale. Les discussions n'ont pas abouti, c'est la raison pour laquelle l'opposition est descendue à nouveau dans la rue lundi.
Derrière les bisbilles politiques, se cache aussi la crainte d'une répétition des violences inter-ethniques de 2007. Ces violences avaient fait 1 200 morts.
Source: Rfi.fr