Il est 14h30 à Nairobi, Raila Odinga tente de tenir discours, depuis son véhicule, quand son convoi est déguerpi par la police à coups de canon à eau et gaz lacrymogènes.
S’ensuit un chassé-croisé entre les forces anti-émeute et l’opposant dans différents quartiers de la capitale et c’est seulement en fin d’après-midi que Raila Odinga peut enfin s’exprimer devant des partisans dans le bidonville de Mathare.
« Ils ont usé de canons, ils ont usé de gaz lacrymogènes, mais ils n’ont encore rien vu. Ce n’est que le début ! », a-t-il prévenu.
Impossible donc pour l’opposant de rejoindre le centre-ville où était fixé le point de ralliement. Dès le matin, tous ceux qui ont tenté de s’y rassembler ont été systématiquement chassés et certains même interpelés.
« La jeunesse souffre, mais quand on vient se plaindre, ils s’en prennent à nous. Je suis ingénieur maritime, diplômé depuis 5 ans, mais je n’ai jamais trouvé le moindre travail dans ce pays. Qu’est-ce que je suis censé faire ? Quitter mon pays ? », s’indigne Martin Asesa, chômeur de 28 ans.
La principale revendication des manifestants : des mesures contre l’inflation qui a atteint 9,2 % sur un an au mois de février, une immense déception pour Peter Oriku : « Tous les prix augmentent. William Ruto avait promis de réduire le coût de la vie en 100 jours, mais il n’a pas tenu promesse du tout. Même la farine de maïs est devenue hors de prix ! »
Raila Odinga qui continue aussi d’affirmer que l’élection présidentielle lui a été « volée », promet de nouvelles manifestations chaque lundi, jusqu’à être entendu.
Les organisateurs déplorent une vingtaine d’interpellations dont celles de deux parlementaires, Stewart Madzayo, chef de la minorité au Sénat, et Opiyo Wandayi, député, tous deux membres du parti de Raila Odinga.
S’ensuit un chassé-croisé entre les forces anti-émeute et l’opposant dans différents quartiers de la capitale et c’est seulement en fin d’après-midi que Raila Odinga peut enfin s’exprimer devant des partisans dans le bidonville de Mathare.
« Ils ont usé de canons, ils ont usé de gaz lacrymogènes, mais ils n’ont encore rien vu. Ce n’est que le début ! », a-t-il prévenu.
Impossible donc pour l’opposant de rejoindre le centre-ville où était fixé le point de ralliement. Dès le matin, tous ceux qui ont tenté de s’y rassembler ont été systématiquement chassés et certains même interpelés.
« La jeunesse souffre, mais quand on vient se plaindre, ils s’en prennent à nous. Je suis ingénieur maritime, diplômé depuis 5 ans, mais je n’ai jamais trouvé le moindre travail dans ce pays. Qu’est-ce que je suis censé faire ? Quitter mon pays ? », s’indigne Martin Asesa, chômeur de 28 ans.
La principale revendication des manifestants : des mesures contre l’inflation qui a atteint 9,2 % sur un an au mois de février, une immense déception pour Peter Oriku : « Tous les prix augmentent. William Ruto avait promis de réduire le coût de la vie en 100 jours, mais il n’a pas tenu promesse du tout. Même la farine de maïs est devenue hors de prix ! »
Raila Odinga qui continue aussi d’affirmer que l’élection présidentielle lui a été « volée », promet de nouvelles manifestations chaque lundi, jusqu’à être entendu.
Les organisateurs déplorent une vingtaine d’interpellations dont celles de deux parlementaires, Stewart Madzayo, chef de la minorité au Sénat, et Opiyo Wandayi, député, tous deux membres du parti de Raila Odinga.
Autres articles
-
Lutte contre le terrorisme : Le gouvernement malien dénonce des « actes d’ingérence persistante » de l’Algérie
-
Le Mali dénonce la "persistance des actes d'ingérence" de l'Algérie
-
RDC: 13 militaires condamnés à mort à Butembo pour «fuite devant l'ennemi» lors de combats avec le M23
-
Mali: le président de transition Assimi Goïta n'évoque pas les élections dans ses vœux, réactions
-
Le continent africain sera-t-il mieux représenté dans les institutions internationales en 2025?