Lorsqu'en 2019, le pape François lui propose le poste de camerlingue, c'est-à-dire assurer l'intérim après sa mort, Kevin Farrell, désireux de voir le pape lui survivre, répond en plaisantant : « Oui, à une condition, que vous officiez à mes propres funérailles ! » Une phrase qui en dit long sur la complicité entre les deux hommes.
Âgé de 77 ans, natif de Dublin en Irlande, Kevin Farrell fait ses études en Espagne puis en Italie, où il obtient une licence de philosophie et de théologie avant d'être ordonné prêtre en 1978. Ensuite, il traverse l'Atlantique, officie au Mexique, comme aumônier à l’Université de Monterrey, puis aux États-Unis, où il passe 30 années de sa vie. Il gravit les échelons, jusqu'à devenir évêque auxiliaire de Washington, et enfin, évêque de Dallas.
Kevin Farrell est connu pour son pragmatisme. Dans une interview à la revue jésuite America, en 2022, il déclare aimer « placer les personnes compétentes au bon endroit ». Des laïcs plutôt que des prêtres dans la gestion des diocèses. Et à propos de la préparation au mariage, « il faudrait, dit-il, davantage faire appel aux couples mariés, qui ont fait leur chemin, plutôt qu'uniquement à des prêtres qui ont une vision idéaliste et aucune expérience ».
Peu après sa prise de fonctions à Rome, le pape François le nomme cardinal et lui confie d’autres responsabilités, comme la présidence de la commission aux Affaires confidentielles en 2020 ou celle de la Cour suprême du Vatican, en 2023. Mais c’est sans doute en lui confiant le poste de camerlingue que le pape François lui adresse sa marque de confiance la plus forte.
Seule ombre au tableau, Kevin Farrell a officié des années auprès de l’archevêque de Washington Theodore McCarrick, accusé d’abus sexuels sur mineurs durant les années 1970. L’affaire a été révélée en 2018. McCarrick a été renvoyé de l’État clérical en 2019 et est décédé très récemment. Kevin Farrell assure n’avoir jamais rien su de ces abus. Dans un entretien au National Catholic Reporter, le 24 juillet 2018, il déclarait : « J’ai été choqué, bouleversé, je n’ai jamais rien entendu de tout cela au cours des six années que j’ai passées avec lui. »
Âgé de 77 ans, natif de Dublin en Irlande, Kevin Farrell fait ses études en Espagne puis en Italie, où il obtient une licence de philosophie et de théologie avant d'être ordonné prêtre en 1978. Ensuite, il traverse l'Atlantique, officie au Mexique, comme aumônier à l’Université de Monterrey, puis aux États-Unis, où il passe 30 années de sa vie. Il gravit les échelons, jusqu'à devenir évêque auxiliaire de Washington, et enfin, évêque de Dallas.
En 2016, le pape François le fait venir à Rome pour prendre la tête d'un nouveau dicastère, l'équivalent d'un ministère, pour les Laïcs, la Famille et la Vie.
Kevin Farrell est connu pour son pragmatisme. Dans une interview à la revue jésuite America, en 2022, il déclare aimer « placer les personnes compétentes au bon endroit ». Des laïcs plutôt que des prêtres dans la gestion des diocèses. Et à propos de la préparation au mariage, « il faudrait, dit-il, davantage faire appel aux couples mariés, qui ont fait leur chemin, plutôt qu'uniquement à des prêtres qui ont une vision idéaliste et aucune expérience ».
Une succession de responsabilités
Peu après sa prise de fonctions à Rome, le pape François le nomme cardinal et lui confie d’autres responsabilités, comme la présidence de la commission aux Affaires confidentielles en 2020 ou celle de la Cour suprême du Vatican, en 2023. Mais c’est sans doute en lui confiant le poste de camerlingue que le pape François lui adresse sa marque de confiance la plus forte.
Seule ombre au tableau, Kevin Farrell a officié des années auprès de l’archevêque de Washington Theodore McCarrick, accusé d’abus sexuels sur mineurs durant les années 1970. L’affaire a été révélée en 2018. McCarrick a été renvoyé de l’État clérical en 2019 et est décédé très récemment. Kevin Farrell assure n’avoir jamais rien su de ces abus. Dans un entretien au National Catholic Reporter, le 24 juillet 2018, il déclarait : « J’ai été choqué, bouleversé, je n’ai jamais rien entendu de tout cela au cours des six années que j’ai passées avec lui. »
Autres articles
-
Gaza: Israël rappelle des dizaines de milliers de réservistes en vue d'une expansion de son offensive
-
L'armée israélienne déployée dans le sud de la Syrie dit soutenir les druzes, l'ONU veut l'arrêt des attaques
-
Australie: le gouvernement de centre gauche remporte les législatives selon les premiers résultats
-
États-Unis: Mike Waltz quitte le poste de conseiller à la sécurité nationale et deviendra ambassadeur à l’ONU
-
Report des discussions États-Unis-Iran, Washington durcit le ton à l'égard des acheteurs de brut iranien