Dans certaines régions du pays comme à Kolda, l’excision est toujours d’actualité, du fait qu’elle est encore pratiquée, voire généralisée. Dans cette région, selon les chiffres donnés par la chargée de projet à l’ONG Enda-Santé de Kolda, 85% des filles âgées de 0 à 15 ans sont victimes de l’excision. Elle l’a fait s’avoir lors d’un atelier de plaidoyer pour l’abandon des violences sexuelles, hier, à Vélingara.
«Aussi bien à Kolda qu’à Sédhiou et Ziguinchor, le taux de mutilation génitale féminine est toujours élevé. Il y a beaucoup d’années que les ONG et leurs partenaires travaillent en synergie pour combattre ce fléau. Mais, il y a toujours énormément de choses à faire », regrette Marie Tall Diop qui renseigne que la cartographie faite en amont du projet a montré un taux de pratique d’excision de 85% au niveau de Kolda sur les jeunes filles de moins de 15 ans. «Ce taux nous montre qu’il nous faut encore redoubler d’efforts, afin de pouvoir combattre ce fléau», diagnostique-t-elle.
«Aussi bien à Kolda qu’à Sédhiou et Ziguinchor, le taux de mutilation génitale féminine est toujours élevé. Il y a beaucoup d’années que les ONG et leurs partenaires travaillent en synergie pour combattre ce fléau. Mais, il y a toujours énormément de choses à faire », regrette Marie Tall Diop qui renseigne que la cartographie faite en amont du projet a montré un taux de pratique d’excision de 85% au niveau de Kolda sur les jeunes filles de moins de 15 ans. «Ce taux nous montre qu’il nous faut encore redoubler d’efforts, afin de pouvoir combattre ce fléau», diagnostique-t-elle.