Dans un communiqué rendu public ce mardi 14 mai, le Frapp section Kolda exprime ses profondes « préoccupations » face à la construction de la station-service SGF sur les berges du fleuve Casamance à Kolda.
selon le document, « les travaux de construction de ladite station-service sont aux arrêts depuis l’arrêté préfectoral du 23 janvier 2023. À la surprise générale, une réunion s’est tenue ce mardi 7 mai 2024, ayant pour ordre du jour « levée de la suspension des travaux de construction de la station-service SGF sise au quartier Bouna KANE » par les différentes autorités locales et certains acteurs de la société civile, à la salle de conférence de la préfecture de Kolda », note le communiqué.
Face à cette situation d’hésitation de l’autorité, le FRAPP section Kolda « témoigne son inquiétude » et réitère son plat désaccord tant soutenu face à ce projet de construction aux conséquences « environnementales et socio sanitaires dangereuses. Sans doute, cette construction constitue une menace imminente pour notre environnement et la santé des populations », indique le Frapp.
Le Frapp soutient que « les stations-service sont de véritables sources de pollution des sols, des eaux et de l’air notamment en milieu urbain pour les riverains et sur tout l’environnement par l’effet corrosif des sols et des déversements d’hydrocarbure lors du remplissage des stockages ou de la distribution de carburant ».
« En outre, le facteur déterminant et aggravant de ces pollutions est la porosité de la zone d’implantation de la structure, naturellement humide et inondable amplifiant les risques de condamnations de certaines maladies et le développement d’autres comme cardiovasculaires, cancéreuses, de troubles respiratoires, etc.
Sur le plan de la gestion des inondations, il faut préciser que cette construction viole considérablement le Projet de gestion intégrée des inondations au Sénégal qui globalise un budget de plus soixante-dix millions d’euros pour la protection des zones urbaines du Sénégal contre les inondations par le drainage dans la mesure où elle pourrait constituer un blocage des évacuations des eaux de ruissellement qui proviennent des quartiers de la ville et des communes environnants ».
Pour les membres du Frapp, « Construire une station-service aux berges du fleuve est un véritable crime écologique tenu compte de l’immensité de sa biodiversité et de l’importance des activités de subsistance qui s’y pratiquent. C’est d’ailleurs l’occasion de rappeler ce Projet de revitalisation du fleuve par son dragage qui constituerait l’une des plus grandes réussites des projets politiques entrepris depuis l’indépendance pour la haute et moyenne Casamance en permettant le renversement de la tendance en ayant une agriculture indépendante de la pluviométrie conformément au Projet de la rupture du président de la République, mais aussi la reprise effective de certaines activités en particulier la pêche, le maraîchage, etc. et le développement d’autres activités économiques au bonheur des populations de cette partie du sud du pays ».
C’est d’ailleurs pour ces raisons et tant d’autres non mentionnées que le FRAPP Kolda « appelle à l’arrêt définitif des travaux de construction de la station-service sur les berges du fleuve Casamance afin de rendre justice à notre environnement, mais aussi de participer efficacement à sa protection pour un héritage plus durable pour les générations futures ».
selon le document, « les travaux de construction de ladite station-service sont aux arrêts depuis l’arrêté préfectoral du 23 janvier 2023. À la surprise générale, une réunion s’est tenue ce mardi 7 mai 2024, ayant pour ordre du jour « levée de la suspension des travaux de construction de la station-service SGF sise au quartier Bouna KANE » par les différentes autorités locales et certains acteurs de la société civile, à la salle de conférence de la préfecture de Kolda », note le communiqué.
Face à cette situation d’hésitation de l’autorité, le FRAPP section Kolda « témoigne son inquiétude » et réitère son plat désaccord tant soutenu face à ce projet de construction aux conséquences « environnementales et socio sanitaires dangereuses. Sans doute, cette construction constitue une menace imminente pour notre environnement et la santé des populations », indique le Frapp.
Le Frapp soutient que « les stations-service sont de véritables sources de pollution des sols, des eaux et de l’air notamment en milieu urbain pour les riverains et sur tout l’environnement par l’effet corrosif des sols et des déversements d’hydrocarbure lors du remplissage des stockages ou de la distribution de carburant ».
« En outre, le facteur déterminant et aggravant de ces pollutions est la porosité de la zone d’implantation de la structure, naturellement humide et inondable amplifiant les risques de condamnations de certaines maladies et le développement d’autres comme cardiovasculaires, cancéreuses, de troubles respiratoires, etc.
Sur le plan de la gestion des inondations, il faut préciser que cette construction viole considérablement le Projet de gestion intégrée des inondations au Sénégal qui globalise un budget de plus soixante-dix millions d’euros pour la protection des zones urbaines du Sénégal contre les inondations par le drainage dans la mesure où elle pourrait constituer un blocage des évacuations des eaux de ruissellement qui proviennent des quartiers de la ville et des communes environnants ».
Pour les membres du Frapp, « Construire une station-service aux berges du fleuve est un véritable crime écologique tenu compte de l’immensité de sa biodiversité et de l’importance des activités de subsistance qui s’y pratiquent. C’est d’ailleurs l’occasion de rappeler ce Projet de revitalisation du fleuve par son dragage qui constituerait l’une des plus grandes réussites des projets politiques entrepris depuis l’indépendance pour la haute et moyenne Casamance en permettant le renversement de la tendance en ayant une agriculture indépendante de la pluviométrie conformément au Projet de la rupture du président de la République, mais aussi la reprise effective de certaines activités en particulier la pêche, le maraîchage, etc. et le développement d’autres activités économiques au bonheur des populations de cette partie du sud du pays ».
C’est d’ailleurs pour ces raisons et tant d’autres non mentionnées que le FRAPP Kolda « appelle à l’arrêt définitif des travaux de construction de la station-service sur les berges du fleuve Casamance afin de rendre justice à notre environnement, mais aussi de participer efficacement à sa protection pour un héritage plus durable pour les générations futures ».
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