L’annonce des prochaines exécutions fait tremblée tout Banjul où les paroles de Jammeh annonçant en août 2012 aux mêmes imams et lors de la même occasion qu’il va faire tuer des prisonniers, résonne encore dans les mémoires. « Bilahi wallahi tallahi », a juré Jammeh, avant d’ajouter : « je vais les faire tuer ou je mangerai du porc ». Trois semaines après, neufs prisonniers dont nos compatriotes furent exécutées par injection létale sur ordre de Yaya Jammeh qui disait vouloir prouver qu’il est décidé à mettre fin aux crimes de sang en Gambie.
Cette année encore, selon nos confrères du journal « Enquête », l’autocrate gambien évoque une recrudescence de cas d’homicides dans son pays. « Pendant le ramadan, quelqu’un a enterré son bébé vivant. Dans la région du Upper River, quelqu’un a menacé de mort un homme et a fini par le tuer trois jours avant le ramadan », a ajouté Jammeh. « Si je conduis un véhicule sur la route et que quelqu’un décide de traverser au péril de sa vie et que mon véhicule le heurte occasionnant sa mort, suis-je celui qui là tué ou n’est ce pas plutôt lui qui s’est donné la mort ? », s’est interrogé Jammeh face aux imams.
L’annonce de Jammeh de faire exécuter d’autres prisonniers doit inquiéter la communauté internationale et plus spécialement les autorités Sénégalaises dont les ressortissants Saliou Niang originaire de Saint-Louis et Abdourahmane Baldé de Tambacounda sont dans le couloir de la mort de la prison Mile Two de Banjul depuis respectivement 8 et 19 ans.
Cette année encore, selon nos confrères du journal « Enquête », l’autocrate gambien évoque une recrudescence de cas d’homicides dans son pays. « Pendant le ramadan, quelqu’un a enterré son bébé vivant. Dans la région du Upper River, quelqu’un a menacé de mort un homme et a fini par le tuer trois jours avant le ramadan », a ajouté Jammeh. « Si je conduis un véhicule sur la route et que quelqu’un décide de traverser au péril de sa vie et que mon véhicule le heurte occasionnant sa mort, suis-je celui qui là tué ou n’est ce pas plutôt lui qui s’est donné la mort ? », s’est interrogé Jammeh face aux imams.
L’annonce de Jammeh de faire exécuter d’autres prisonniers doit inquiéter la communauté internationale et plus spécialement les autorités Sénégalaises dont les ressortissants Saliou Niang originaire de Saint-Louis et Abdourahmane Baldé de Tambacounda sont dans le couloir de la mort de la prison Mile Two de Banjul depuis respectivement 8 et 19 ans.
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