Ayant pour thème « L’Alliance des États du Sahel, une nouvelle plateforme pour l’intégration régionale du Sénégal », cet événement a réuni des personnalités marquantes de la société civile sénégalaise, à savoir les membres de la Ligue de défense panafricaine UMOJA, du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (FRAPP), de la Commission nationale des Acteurs de la Société Civile pour le suivi des Politiques Publiques, du Réseau Africain des Femmes Scientifiques et Ingénieures. La session a également connu la participation du Secrétaire général adjoint des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), invité d’honneur.
Que dire de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) qui nous préoccupe aujourd’hui. Qu’est ce qui a été à l’origine de la création de l’AES par le Mali et le Burkina. Ce n’est pas que de la défense mutuelle, entre les 03 Etats ? Est-ce que la volonté politique économique qui est intégrée dans la défense au niveau de la CEDEAO qui intéresse l’AES. Quelle est leur préoccupation ? Est-ce lutter contre le terrorisme ? Nous savons que les trois sont liés par le territoire, s’est interrogée Rufina Dabo Sarr, présidente du bureau Africain des femmes scientifiques et ingénieures (African Regional Network) ARN.
Selon elle, les « frontières « ne sont que virtuelles entre les Etats car géographiquement elles n’existent ». De son avis pour « lutter contre le terrorisme, il faut savoir ce qui le développe notamment les détournements économiques dans les pays ».
Renforcement de la CEDEAO
Au cours de la conférence, les participants ont discuté de sujets aussi importants que la situation actuelle dans les domaines de l’économie et de la sécurité ; l’efficacité des institutions africaines modernes, telles que la CEDEAO, dans le contexte actuel de l’agenda de la région ; les avantages de l’AES, les inconvénients et perspectives ; le rôle des acteurs politiques et économiques extérieurs au Sénégal.
Rufina Dabo Sarr de s’indigner que « ce n’était pas la peine que les pays de l’AES quittent la CEDEAO ». D’où « la visite du Président Diomaye pour montrer à eux « qu’on peut marcher la main dans la main » en témoignant du bon voisinage qui est peut-être bien apprécier ».
Elle n’a pas manqué de prodiguer quelques solutions notamment « au renforcement de la CEDEAO sur tous les plans » dans « l’échange entre les chefs d’Etats et gouvernements » pour « la culture de la paix et du dialogue ». Le travail pour la « sécurité des personnes et des biens dans l’espace sous-région ale ». Car dit-elle la CEDEAO doit être un « ensemble qui doit fournir un espace de paix et de développement durables ». Ce qui nécessite une « intégration des ensembles, sous régionaux pour une Afrique puissante et compétitive aux programmes puissants.
Evoquant la question de la souveraineté du pays, un conférencier a noté que l’économie du Sénégal aujourd’hui est détenue par des entreprises étrangères, et a ajouté que « nous n’avons pas le contrôle sur nos institutions financières, ni sur notre monnaie ». Il a conclu en affirmant que le « Sénégal ne pourrait pas suivre le chemin de souveraineté sans l’AES ».
Le Secrétaire général adjoint du Pastef a mis l’accent sur l’unité africaine. Pour Birame Khoudia Lo « tous les pays d’Afrique doivent savoir qu’aucun pays ne doit faire la marche seule ».
Que dire de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) qui nous préoccupe aujourd’hui. Qu’est ce qui a été à l’origine de la création de l’AES par le Mali et le Burkina. Ce n’est pas que de la défense mutuelle, entre les 03 Etats ? Est-ce que la volonté politique économique qui est intégrée dans la défense au niveau de la CEDEAO qui intéresse l’AES. Quelle est leur préoccupation ? Est-ce lutter contre le terrorisme ? Nous savons que les trois sont liés par le territoire, s’est interrogée Rufina Dabo Sarr, présidente du bureau Africain des femmes scientifiques et ingénieures (African Regional Network) ARN.
Selon elle, les « frontières « ne sont que virtuelles entre les Etats car géographiquement elles n’existent ». De son avis pour « lutter contre le terrorisme, il faut savoir ce qui le développe notamment les détournements économiques dans les pays ».
Renforcement de la CEDEAO
Au cours de la conférence, les participants ont discuté de sujets aussi importants que la situation actuelle dans les domaines de l’économie et de la sécurité ; l’efficacité des institutions africaines modernes, telles que la CEDEAO, dans le contexte actuel de l’agenda de la région ; les avantages de l’AES, les inconvénients et perspectives ; le rôle des acteurs politiques et économiques extérieurs au Sénégal.
Rufina Dabo Sarr de s’indigner que « ce n’était pas la peine que les pays de l’AES quittent la CEDEAO ». D’où « la visite du Président Diomaye pour montrer à eux « qu’on peut marcher la main dans la main » en témoignant du bon voisinage qui est peut-être bien apprécier ».
Elle n’a pas manqué de prodiguer quelques solutions notamment « au renforcement de la CEDEAO sur tous les plans » dans « l’échange entre les chefs d’Etats et gouvernements » pour « la culture de la paix et du dialogue ». Le travail pour la « sécurité des personnes et des biens dans l’espace sous-région ale ». Car dit-elle la CEDEAO doit être un « ensemble qui doit fournir un espace de paix et de développement durables ». Ce qui nécessite une « intégration des ensembles, sous régionaux pour une Afrique puissante et compétitive aux programmes puissants.
Evoquant la question de la souveraineté du pays, un conférencier a noté que l’économie du Sénégal aujourd’hui est détenue par des entreprises étrangères, et a ajouté que « nous n’avons pas le contrôle sur nos institutions financières, ni sur notre monnaie ». Il a conclu en affirmant que le « Sénégal ne pourrait pas suivre le chemin de souveraineté sans l’AES ».
Le Secrétaire général adjoint du Pastef a mis l’accent sur l’unité africaine. Pour Birame Khoudia Lo « tous les pays d’Afrique doivent savoir qu’aucun pays ne doit faire la marche seule ».