Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

L’AFP dénonce les promoteurs de la suppression du deuxième tour.



L’AFP dénonce les promoteurs de la suppression du deuxième tour.



Le bureau politique de ce parti qui s’est tenu ce lundi est d’abord revenu sur le débat autour du contrat à durée déterminée. Les progressistes donnent les conséquences qui pourront découler d’un tel changement : « Les contrats à durée déterminée continuellement renouvelables auront, non seulement les mêmes conséquences sociales funestes, mais viseront également à étouffer dans l’œuf l’organisation de la lutte des travailleurs, dans le cadre de syndicats forts. En fait, ce projet complète la création par le régime en place des centrales jaunes, pour faire prospérer l’injustice. Même l’environnement des affaires ne sera pas amélioré pour autant, parce que la corruption ambiante et le mauvais fonctionnement de la justice ne constituent guère un stimulant convaincant, pour d’éventuels investisseurs. Evidemment, ces choix erratiques ne favorisent guère la création d’emplois, eu égard également au train de vie plus que jamais débridé de l’Etat ».


La politique était ensuite à l’ordre du jour de la rencontre avec la sortie de Moubarak Lô sur la suppression du deuxième tour : « le Bureau politique de l’AFP situe la péroraison de ceux qui agitent encore une fois la suppression du deuxième tour, en avançant maladroitement des arguties dont le seul mérite est de révéler leur vrai visage ».

En ce qui concerne ce point précis, « le Bureau politique de l’AFP met en garde une fois pour toutes, Me Wade lui-même et ses affidés, en les engageant à ne pas faire emprunter à notre pays les sentiers tortueux d’une aventure, faux raccourci anachronique et véritable source de violences improductives qui
installeraient davantage notre pays dans la régression démocratique et l’instabilité ».


NDIAGA DIOUF

Mardi 27 Avril 2010 - 15:35


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter