Le Bureau politique de l’AFP qui s’est réuni ce lundi constate relativement à cette affaire : « des nouvelles qui impliquent le régime de Me Abdoulaye Wade, dans une controverse regrettable portant sur un dossier extérieur au Sénégal, à la lumière d’une grille de lecture qui suit le fil d’Ariane de la volonté inqualifiable d’imposer au pays un mode de succession monarchique ».
Selon les progressistes : « dans ce dossier comme dans bien d’autres, l’Etat est captif des impératifs liés à la monarchisation rêvée par les Wade. Quand au fond, il peut apparaître louable que le régime en place, pour des raisons humanitaires, œuvre à la libération d’une citoyenne d’un pays ami. Mais, quand on viole les principes liés aux exigences républicaines dans les domaines de la méthode, du style et des rites de l’Etat, qui sont foulés au pied, on ne peut que condamner cette fébrilité qui fait désordre ».
Les amis de Moustapha Niasse semblent donner des leçons de diplomatie aux tenants du pouvoir : « l’incompétence et l’arrogance font difficilement bon ménage avec la diplomatie, surtout quand, sans aucune retenue, le Chef de l’Etat tient, coûte que coûte, à s’approprier le mérite du dénouement d’un dossier de grande complexité politique et contenant de multiples aspects, et qui requiert tact, discrétion et esprit de coopération entre toutes les parties concernées ».
« Ainsi, quand on en est réduit à polémiquer, en revendiquant une action diplomatique positive, avant même la réaction de ceux qui en seraient les bénéficiaires, l’échec a une portée d’autant plus grande qu’il s’agit d’un domaine où des comportements intelligents sont souvent de rigueur. Mais ce nouvel échec est quelque part utile, dans la mesure où il a permis de voir jusqu’à quel point Me Wade et son régime sont prêts à bousculer tout sur leur passage, pour arriver à leurs fins », conclue le communiqué du bureau politique de l’AFP.
Selon les progressistes : « dans ce dossier comme dans bien d’autres, l’Etat est captif des impératifs liés à la monarchisation rêvée par les Wade. Quand au fond, il peut apparaître louable que le régime en place, pour des raisons humanitaires, œuvre à la libération d’une citoyenne d’un pays ami. Mais, quand on viole les principes liés aux exigences républicaines dans les domaines de la méthode, du style et des rites de l’Etat, qui sont foulés au pied, on ne peut que condamner cette fébrilité qui fait désordre ».
Les amis de Moustapha Niasse semblent donner des leçons de diplomatie aux tenants du pouvoir : « l’incompétence et l’arrogance font difficilement bon ménage avec la diplomatie, surtout quand, sans aucune retenue, le Chef de l’Etat tient, coûte que coûte, à s’approprier le mérite du dénouement d’un dossier de grande complexité politique et contenant de multiples aspects, et qui requiert tact, discrétion et esprit de coopération entre toutes les parties concernées ».
« Ainsi, quand on en est réduit à polémiquer, en revendiquant une action diplomatique positive, avant même la réaction de ceux qui en seraient les bénéficiaires, l’échec a une portée d’autant plus grande qu’il s’agit d’un domaine où des comportements intelligents sont souvent de rigueur. Mais ce nouvel échec est quelque part utile, dans la mesure où il a permis de voir jusqu’à quel point Me Wade et son régime sont prêts à bousculer tout sur leur passage, pour arriver à leurs fins », conclue le communiqué du bureau politique de l’AFP.
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