Dans le cadre du Plan Sénégal Emergent, le président de la République Macky Sall a émis le souhait de faire du Sénégal un Hub aérien à l'horizon 2035. Après le lancement de la compagnie Air Sénégal Sa par le gouvernement du Sénégal, l'Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), qui se révèle être une infrastructure moderne, veut étendre son domaine d'activité dans un secteur très porteur dans le milieu de l'aviation: celui de la maintenance et de la réparation des avions.
C'est ainsi que l'AIBD a commandité une étude de faisabilité d'un Centre de maintenance et de réparations des avions (Maintenance, Repair and Overhaul). Une société d'ingénierie française (ADP Ingenierie), composées d'experts de l'aéroportuaire et intervenant à tous les niveaux du cycle de vie de l'aéroport : de la conception de l'aéroport Greenfield, en passant par la maintenance et l'optimisation des flux des aéroports existants mais également l'augmentation de trafic, a été choisie pour faire l'étude de marché. Après avoir livré sept (7) des dix (10) rapports au ministère des Transports aériens, ADP Ingénierie a dépêché une équipe de trois spécialistes, pour expliquer le projet aux experts en aéronautique sénégalais, sous la supervision du ministre Alioune Sarr. Le coût de l'investissement a été fixé à 56 milliards Fcfa par ADP, qui vise le top du top en matière de MRO... en attendant le lancement des appels d'offres, qui pourrait voir ce chiffre être revu en baisse.
Les experts ont également souligné la nécessité de trouver un partenaire stratégique pour accompagner l'AIBD dans la réalisation du projet.
C'est ainsi que l'AIBD a commandité une étude de faisabilité d'un Centre de maintenance et de réparations des avions (Maintenance, Repair and Overhaul). Une société d'ingénierie française (ADP Ingenierie), composées d'experts de l'aéroportuaire et intervenant à tous les niveaux du cycle de vie de l'aéroport : de la conception de l'aéroport Greenfield, en passant par la maintenance et l'optimisation des flux des aéroports existants mais également l'augmentation de trafic, a été choisie pour faire l'étude de marché. Après avoir livré sept (7) des dix (10) rapports au ministère des Transports aériens, ADP Ingénierie a dépêché une équipe de trois spécialistes, pour expliquer le projet aux experts en aéronautique sénégalais, sous la supervision du ministre Alioune Sarr. Le coût de l'investissement a été fixé à 56 milliards Fcfa par ADP, qui vise le top du top en matière de MRO... en attendant le lancement des appels d'offres, qui pourrait voir ce chiffre être revu en baisse.
Les experts ont également souligné la nécessité de trouver un partenaire stratégique pour accompagner l'AIBD dans la réalisation du projet.
La pertinence d'un Centre de maintenance et de réparation d'avions au Sénégal
Au vu de la présentation faite par ADP Ingénierie, le besoin d'infrastructures de ce type existe non seulement au niveau régional et sous-régional, mais également au niveau mondial.
D'après des études faites par Boeing et Airbus, d'ici 2035, il y aura 1150 avions neufs en Afrique. Et les neuf (9) Centres de maintenance répertoriés en dans le continent ne seront pas à même de satisfaire la demande.
Alors un MRO performant et au normes et standards internationaux serait un très bon et rentable investissement pour le Sénégal, si l'on en croit à l'ébauche d'étude réalisée par la filiale ADP. La part de marché capté en Afrique, en Europe et même en Amérique pourrait être considérable, si l'AIBD parvenait à mettre en place une telle infrastructure. En plus, ledit Centre sera accompagné d'un cadre de formation aux métiers aéronautiques. Ceci dans le but d'avoir à l'avenir une main d'oeuvre qualifiée en la matière.
Aussi, le Sénégal pourrait concurrencer les Centres de maintenance d'Europe et d'Amérique avec des prix inférieurs.
Cependant, dès les premières heures de l'installation du MRO, le Sénégal pourrait être confronté à un manque criard de main d'oeuvre qualifiée dans le domaine de la maintenance et de la réparation des avions.
ADP a promis, d'ici un mois, de livrer les trois (3) derniers rapports de l'étude aux autorités du ministère et de l'AIBD. Le ministre du Tourisme et des Transports aériens Alioune Sarr, a demandé à ce que les choses soient accélérées.
Au vu de la présentation faite par ADP Ingénierie, le besoin d'infrastructures de ce type existe non seulement au niveau régional et sous-régional, mais également au niveau mondial.
D'après des études faites par Boeing et Airbus, d'ici 2035, il y aura 1150 avions neufs en Afrique. Et les neuf (9) Centres de maintenance répertoriés en dans le continent ne seront pas à même de satisfaire la demande.
Alors un MRO performant et au normes et standards internationaux serait un très bon et rentable investissement pour le Sénégal, si l'on en croit à l'ébauche d'étude réalisée par la filiale ADP. La part de marché capté en Afrique, en Europe et même en Amérique pourrait être considérable, si l'AIBD parvenait à mettre en place une telle infrastructure. En plus, ledit Centre sera accompagné d'un cadre de formation aux métiers aéronautiques. Ceci dans le but d'avoir à l'avenir une main d'oeuvre qualifiée en la matière.
Aussi, le Sénégal pourrait concurrencer les Centres de maintenance d'Europe et d'Amérique avec des prix inférieurs.
Cependant, dès les premières heures de l'installation du MRO, le Sénégal pourrait être confronté à un manque criard de main d'oeuvre qualifiée dans le domaine de la maintenance et de la réparation des avions.
ADP a promis, d'ici un mois, de livrer les trois (3) derniers rapports de l'étude aux autorités du ministère et de l'AIBD. Le ministre du Tourisme et des Transports aériens Alioune Sarr, a demandé à ce que les choses soient accélérées.