L’idée d'instaurer une taxe carbone en Afrique du Sud n’est pas nouvelle, puisque cette loi avait été initiée en 2010. Mais elle a été longtemps repoussée, suite à la pression des entreprises minières et métallurgiques. La compagnie nationale d’électricité avait aussi brandi la menace d’une hausse des prix, alors que sa production repose essentiellement sur le charbon.
Lundi, elle a finalement été promulguée par le président Cyril Ramaphosa. A partir de la semaine prochaine, les entreprises polluantes devront s’affranchir de 120 rands (7,4 euros) par tonne de CO2 émise. Puis, à compter de 2022, le montant évoluera avec l’inflation.
« Le changement climatique représente l'un des plus grands défis auquel est confrontée l'espèce humaine et l'objectif premier de la taxe carbone est de réduire les émissions de gaz à effet de serre d'une façon viable », a expliqué le ministère du Trésor dans un communiqué dimanche soir.
Cette nouvelle loi a été saluée par les organisations de défense de l’environnement, comme le Fonds mondial pour la nature (WWF) qui accueille une « première étape significative ».
Mais une telle taxe ne sera pas suffisante, selon d’autres activistes, pour atteindre les objectifs fixés dans les accords de Paris de 2015. D’après l’ONG Greenpeace, le montant de la taxe est trop faible pour pousser les entreprises à changer de stratégie énergétique, alors que le pays est au 14e rang des pollueurs mondiaux.
Lundi, elle a finalement été promulguée par le président Cyril Ramaphosa. A partir de la semaine prochaine, les entreprises polluantes devront s’affranchir de 120 rands (7,4 euros) par tonne de CO2 émise. Puis, à compter de 2022, le montant évoluera avec l’inflation.
« Le changement climatique représente l'un des plus grands défis auquel est confrontée l'espèce humaine et l'objectif premier de la taxe carbone est de réduire les émissions de gaz à effet de serre d'une façon viable », a expliqué le ministère du Trésor dans un communiqué dimanche soir.
Cette nouvelle loi a été saluée par les organisations de défense de l’environnement, comme le Fonds mondial pour la nature (WWF) qui accueille une « première étape significative ».
Mais une telle taxe ne sera pas suffisante, selon d’autres activistes, pour atteindre les objectifs fixés dans les accords de Paris de 2015. D’après l’ONG Greenpeace, le montant de la taxe est trop faible pour pousser les entreprises à changer de stratégie énergétique, alors que le pays est au 14e rang des pollueurs mondiaux.