La nouvelle loi sur le foncier s'articulera autour de deux grands axes. Elle prévoir d'abord de limiter la propriété à 12 000 hectares maximum par personne. « Si quelqu'un dépasse cette limite, l'Etat pourra racheter et redistribuer l'excédant de terre ».
D'autre part, le gouvernement entend empêcher les étrangers d'investir dans le foncier en Afrique du Sud. Ils seront seulement autorisés à louer les terres, pour une période allant de 30 à 50 ans.
Les nouvelles mesures ne seront pas rétroactives, mais les étrangers propriétaires de terrains jugés « stratégiques » pour l'agriculture ou le développement socio-économique pourraient être contraints de les céder à un citoyen sud-africain.
Cette annonce soulève déjà des critiques, car s'il est vrai que les agriculteurs sud-africains blancs cultivent toujours la grande majorité des terres, l es étrangers, eux, ne possèdent que 5 à 7% du foncier sud-africain. Les professionnels du secteur mettent donc en garde contre un projet de loi qui vise les mauvaises personnes selon eux et qui risque d'inquiéter les investisseurs étrangers.