La Chine est le seul pays connu pour fabriquer des matraques à pointes (munies de pointes métalliques sur toute la longueur ou à l'extrémité). Celles-ci sont conçues spécifiquement pour infliger des actes de torture et peuvent provoquer des douleurs considérables.
Sept sociétés chinoises font ouvertement de la publicité pour exporter ces instruments inhumains. Des matraques à pointes produites en Chine auraient été utilisées par la police au Cambodge et exportées aux forces de sécurité au Népal et en Thaïlande.
Les recherches menées ont montré que 29 entreprises chinoises impliquées dans ces exportations faisaient de la publicité pour des matraques incapacitantes à impulsions électriques, cruelles par nature. Ces dispositifs permettent aux agents des forces de sécurité d'infliger facilement à la main des décharges multiples extrêmement douloureuses sur des zones sensibles du corps telles que les parties génitales, la gorge, l'aine ou les oreilles sans laisser de traces physiques durables.
De nombreuses entreprises chinoises fabriquent et commercialisent des dispositifs de contrainte, dont des menottes pour chevilles à chaîne lestée et des chaises d'immobilisation rigides ; une société produit même des dispositifs combinés qui entravent le cou. Ces entraves pour le cou peuvent mettre en danger la vie d'une personne en restreignant la respiration, la circulation sanguine et les communications nerveuses entre le corps et le cerveau.
Sept sociétés chinoises font ouvertement de la publicité pour exporter ces instruments inhumains. Des matraques à pointes produites en Chine auraient été utilisées par la police au Cambodge et exportées aux forces de sécurité au Népal et en Thaïlande.
Les recherches menées ont montré que 29 entreprises chinoises impliquées dans ces exportations faisaient de la publicité pour des matraques incapacitantes à impulsions électriques, cruelles par nature. Ces dispositifs permettent aux agents des forces de sécurité d'infliger facilement à la main des décharges multiples extrêmement douloureuses sur des zones sensibles du corps telles que les parties génitales, la gorge, l'aine ou les oreilles sans laisser de traces physiques durables.
De nombreuses entreprises chinoises fabriquent et commercialisent des dispositifs de contrainte, dont des menottes pour chevilles à chaîne lestée et des chaises d'immobilisation rigides ; une société produit même des dispositifs combinés qui entravent le cou. Ces entraves pour le cou peuvent mettre en danger la vie d'une personne en restreignant la respiration, la circulation sanguine et les communications nerveuses entre le corps et le cerveau.
« Rien ne saurait justifier que l'on autorise la fabrication et le commerce de matériel dont l'objet principal est de torturer ou d'infliger des traitements cruels, inhumains ou dégradants à des personnes. Ces actes odieux sont totalement prohibés par le droit international et les autorités chinoises doivent sans délai interdire la production et le commerce de ces dispositifs cruels et inhumains », a déclaré Patrick Wilcken.
Un exemple mis en avant dans le rapport est celui d'une livraison massive d'équipements « anti-émeutes » chinois à l'Ouganda en février 2011, malgré des accusations de torture et d'autres mauvais traitements portées à l'encontre de la police dans ce pays.
Deux mois plus tard, du matériel anti-émeutes fabriqué en Chine a été utilisé par les forces de sécurité ougandaises pour réprimer sévèrement les manifestations contre la hausse du coût de la vie. Des véhicules blindés provenant de Chine ont été employés tout au long de cette violente répression, au cours de laquelle au moins neuf personnes ont été abattues, plus de 100 blessées et 600 arrêtées.
Des équipements anti-émeutes chinois ont également été utilisés pour réprimer l'opposition en République démocratique du Congo lors des élections de 2011, qui ont donné lieu à des violences faisant au moins 33 morts et 83 blessés. Leur exportation s'est déroulée en dépit des éléments faisant état de fréquentes violations des droits humains par les forces de sécurité congolaises.
Un exemple mis en avant dans le rapport est celui d'une livraison massive d'équipements « anti-émeutes » chinois à l'Ouganda en février 2011, malgré des accusations de torture et d'autres mauvais traitements portées à l'encontre de la police dans ce pays.
Deux mois plus tard, du matériel anti-émeutes fabriqué en Chine a été utilisé par les forces de sécurité ougandaises pour réprimer sévèrement les manifestations contre la hausse du coût de la vie. Des véhicules blindés provenant de Chine ont été employés tout au long de cette violente répression, au cours de laquelle au moins neuf personnes ont été abattues, plus de 100 blessées et 600 arrêtées.
Des équipements anti-émeutes chinois ont également été utilisés pour réprimer l'opposition en République démocratique du Congo lors des élections de 2011, qui ont donné lieu à des violences faisant au moins 33 morts et 83 blessés. Leur exportation s'est déroulée en dépit des éléments faisant état de fréquentes violations des droits humains par les forces de sécurité congolaises.
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