L'attentat contre la mutuelle juive Amia, à Buenos Aires, en 1994, avait fait 84 morts.
« Dix-neuf ans, et la blessure est toujours ouverte ». C’est avec ce slogan qu’a été commémoré un nouvel anniversaire de l’attentat contre l’Amia, au siège de la mutuelle juive.
Dix-neuf ans après, la blessure paraît en fait plus ouverte que jamais, suite à l’accord signé par le gouvernement avec l’Iran en janvier, qui a divisé la communauté juive et les familles des victimes. Comment penser que le gouvernement iranien, qui a toujours refusé de livrer ses concitoyens recherchés par Interpol sur demande de la justice argentine, va contribuer à la recherche de la vérité ? a déclaré le président de l’Amia.
Sofia Gutterman, mère d’une victime, a été plus dure encore. « Ceci n’est pas un accord. C’est un pacte entre un pays agressé et un pays agresseur. Les morts ne se négocient pas ! », lâche-t-elle.
En visite en Colombie, la présidente Cristina Kirchner était représentée par le sénateur Aníbal Fernandez. S’il n’a pas pris la parole, il a tout de même répondu à RFI pour défendre l’action du gouvernement : « Pour ce qui est des cinq inculpés iraniens, il est impérieux que le juge puisse prendre leurs déclarations. C’est-ce que nous voulons. »
Les incidents que l’ont craignait n’ont pas eu lieu. Mais la tension était beaucoup plus forte que les années précédentes.
Source : Rfi.fr
Dix-neuf ans après, la blessure paraît en fait plus ouverte que jamais, suite à l’accord signé par le gouvernement avec l’Iran en janvier, qui a divisé la communauté juive et les familles des victimes. Comment penser que le gouvernement iranien, qui a toujours refusé de livrer ses concitoyens recherchés par Interpol sur demande de la justice argentine, va contribuer à la recherche de la vérité ? a déclaré le président de l’Amia.
Sofia Gutterman, mère d’une victime, a été plus dure encore. « Ceci n’est pas un accord. C’est un pacte entre un pays agressé et un pays agresseur. Les morts ne se négocient pas ! », lâche-t-elle.
En visite en Colombie, la présidente Cristina Kirchner était représentée par le sénateur Aníbal Fernandez. S’il n’a pas pris la parole, il a tout de même répondu à RFI pour défendre l’action du gouvernement : « Pour ce qui est des cinq inculpés iraniens, il est impérieux que le juge puisse prendre leurs déclarations. C’est-ce que nous voulons. »
Les incidents que l’ont craignait n’ont pas eu lieu. Mais la tension était beaucoup plus forte que les années précédentes.
Source : Rfi.fr