« Où que vous alliez, nous irons vous chercher », chantent les proches des victimes passés par le centre de détention clandestin « Puente 12 » quand les trois juges arrivent dans la salle d’audience et commencent la lecture du verdict au tribunal de Comodoro Py dans la capitale argentine, le vendredi 27 septembre.
Quatre policiers et un militaire étaient accusés de « privation illégale de liberté », de « torture » et de « meurtre doublement aggravé » sur 185 victimes passées par ce centre de détention clandestin entre 1974 et 1977 en Argentine.
Seulement deux condamnations
Le tribunal condamne l’ex-policier Nestor Ciaramella à la réclusion à perpétuité et le militaire à la retraite Enrique Miguel Del Pino à 25 ans de prison. Cela sous les applaudissements des proches de disparus, qui s’évanouissent cependant avec la suite du verdict.
Faute d’avoir pu établir avec certitude leur implication, les trois juges acquittent les trois autres accusés de tous les chefs d’accusation. À la sortie du tribunal, l'avocat de proches de victimes Pablo Llonto fait part de son incompréhension. « Ce qui domine, c'est la colère. Ces acquittements sont inexplicables, car la justice avait déjà établi que ce bâtiment était un centre de détention clandestin, qu’il n’y avait pas d’autres activités. Si ces policiers travaillaient là-bas, qu’y faisaient-ils ? », s'interroge-t-il.
Les plaignants pourront faire appel une fois que le tribunal aura exposé les motifs de sa décision le 26 novembre prochain.
Quatre policiers et un militaire étaient accusés de « privation illégale de liberté », de « torture » et de « meurtre doublement aggravé » sur 185 victimes passées par ce centre de détention clandestin entre 1974 et 1977 en Argentine.
Seulement deux condamnations
Le tribunal condamne l’ex-policier Nestor Ciaramella à la réclusion à perpétuité et le militaire à la retraite Enrique Miguel Del Pino à 25 ans de prison. Cela sous les applaudissements des proches de disparus, qui s’évanouissent cependant avec la suite du verdict.
Faute d’avoir pu établir avec certitude leur implication, les trois juges acquittent les trois autres accusés de tous les chefs d’accusation. À la sortie du tribunal, l'avocat de proches de victimes Pablo Llonto fait part de son incompréhension. « Ce qui domine, c'est la colère. Ces acquittements sont inexplicables, car la justice avait déjà établi que ce bâtiment était un centre de détention clandestin, qu’il n’y avait pas d’autres activités. Si ces policiers travaillaient là-bas, qu’y faisaient-ils ? », s'interroge-t-il.
Les plaignants pourront faire appel une fois que le tribunal aura exposé les motifs de sa décision le 26 novembre prochain.