John Kerry et Catherine Ashton décrivent « une situation fragile qui porte en elle non seulement le risque de plus de violence et d’une plus grande polarisation de la population, mais empêche aussi la relance économique qui est si essentielle au succès de la transition en Égypte ».
Parlant d’une impasse dangereuse, les États-Unis et l’Union européenne préviennent le gouvernement égyptien qu’il a « une responsabilité particulière dans la sécurité et le bien-être de tous les citoyens ». Lors de son point de presse quotidien, Jennifer Psaki, la porte-parole du département d’État, a rejeté la notion que le temps du dialogue était passé, encourageant les Égyptiens à poursuivre leurs efforts pour résoudre la crise de façon pacifique.
Après l’échec de la mission de médiation du secrétaire d’État adjoint, William Burns, Jennifer Psaki a souligné les inquiétudes des États-Unis et exprimé leur espoir de voir le dialogue continuer. Mais elle n’a pas commenté la déclaration de John McCain qui, en visite au Caire, a utilisé le mot que l’administration Obama évite soigneusement : celui de « coup d’État » à propos de la destitution de Mohamed Morsi par l’armée.
Source : Rfi.fr