Pr. Nouha Cissé, facilitateur de la ,paix en Casamance
Les récents communiqués du MFDC interdisant la tenue d’élections en Casamance ne laissent pas indifférents les populations de la Casamance. C’est le cas du Professeur d’histoire et spécialiste de la question de la crise casamançaise, Nouha Cissé, qui demande à l’Etat de prendre toutes les dispositions pour éviter le pire surtout à 8 mois des élections.
«L’Etat doit prendre très au sérieux ces menaces et comprendre que c’est une alerte, et qu’il est temps, à 8 mois des élection, de faire pendre toutes les dispositions pour aller, très sérieusement, vers la résolution définitive de ce conflit pour lequel j’ai le sentiment qu’on traine beaucoup», a-t-il déclaré au micro de sud fm (privée) .
Selon lui, le problème de la Casamance est laissé en rade. «On s’occupe de beaucoup de problèmes au Sénégal mais celui-là, qui est l’un des plus important sinon le plus important est laissé en rade. Nous l’apprendront, malheureusement, à notre dépens», a-t-il constaté.
A noter qu’en 1998, les élections avaient été perturbées en Casamance dans les mêmes conditions. En 1993, il y a eu des affrontements entre rebelles et l’Armée dans certaines localités. D’où cet appel du proviseur du lycée Djignabo de Ziguinchor vient à son heure
«L’Etat doit prendre très au sérieux ces menaces et comprendre que c’est une alerte, et qu’il est temps, à 8 mois des élection, de faire pendre toutes les dispositions pour aller, très sérieusement, vers la résolution définitive de ce conflit pour lequel j’ai le sentiment qu’on traine beaucoup», a-t-il déclaré au micro de sud fm (privée) .
Selon lui, le problème de la Casamance est laissé en rade. «On s’occupe de beaucoup de problèmes au Sénégal mais celui-là, qui est l’un des plus important sinon le plus important est laissé en rade. Nous l’apprendront, malheureusement, à notre dépens», a-t-il constaté.
A noter qu’en 1998, les élections avaient été perturbées en Casamance dans les mêmes conditions. En 1993, il y a eu des affrontements entre rebelles et l’Armée dans certaines localités. D’où cet appel du proviseur du lycée Djignabo de Ziguinchor vient à son heure
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