Pendant que les opérations de nettoyage de l'armée sénégalaise s'intensifient dans la forêt casamançaise et que le journaliste Cheikh Yérim Seck a appelé l'Etat du Sénégal à déclarer ouvertement la guerre au Mfdc, l'historien Mamadou Diouf appelle les autorités sénégalaises à reconsidérer leur position face à la crise dans cette partie du pays.
"On doit tous être d'accord sur une chose simple, c'est que l'option militaire n'est pas une option gagnante. Si elle était une option gagnante la crise serait résolue dès les années 80. La question sécuritaire de la crise casamançaise est le résultat d'une crise politique, économique, sociale, culturelle et de gouvernance. Toutes ces questions doivent être prises en compte si on veut résoudre le conflit", a-t-il dit.
L'historien de l'Université Columbia pense que "l'Etat sénégalais doit démontrer sa capacité à être une institution capable de mener des opérations de police et de les mener avec succès. L'opération policière est beaucoup moins brutale qui prend en considération la nature de la communauté dans laquelle on intervient, mais aussi la participation de cette communauté. Quant à l'opération militaire, elle est plus brutale".
"On doit tous être d'accord sur une chose simple, c'est que l'option militaire n'est pas une option gagnante. Si elle était une option gagnante la crise serait résolue dès les années 80. La question sécuritaire de la crise casamançaise est le résultat d'une crise politique, économique, sociale, culturelle et de gouvernance. Toutes ces questions doivent être prises en compte si on veut résoudre le conflit", a-t-il dit.
L'historien de l'Université Columbia pense que "l'Etat sénégalais doit démontrer sa capacité à être une institution capable de mener des opérations de police et de les mener avec succès. L'opération policière est beaucoup moins brutale qui prend en considération la nature de la communauté dans laquelle on intervient, mais aussi la participation de cette communauté. Quant à l'opération militaire, elle est plus brutale".