«Il faut sévir et taper sur les indisciplinés et ceux qui n’ont pas de savoir vivre. La prison est un lieu d’introspection et de redressements pour tous ceux qui sont réfractaires au droit chemin», a déclaré l’Imam El Hadji Alioune Samb, s’adressant au président de la République accompagné du Premier ministre Abdoul Mbaye et des membres du gouvernement
Le sermon adressé aux musulmans était une occasion pour l’Imam de la Grande Mosquée de Dakar d’appeler les politiciens à faire preuve de dépassement dans leurs rapports. « L’opposant et celui qui est pouvoir sont des adversaires et non des ennemis. Ils n’ont certes pas la même vision mais il faut que l’on respecte la volonté populaire et appuie Macky qui est élu», a-t-il lancé. Comme il a aussi appelé au sens des responsabilités de certains corps professionnels dans leurs revendications. «L’indemnité ne doit pas entraîner des grèves. Les enseignants doivent être conscients et se mettre à la place de père et de mère pour résoudre les problèmes de l’Ecole », a-t-il souligné.
La désunion notée à l’apparition du croissant lunaire est revenue en bonne place dans le sermon de l’imam, qui a estimé que cette situation découlait de la multiplicité des médias et surtout des sources. «Nous avons respecté les recommandations de Dieu en complétant les 30 jours si la lune n’apparait pas le 29e jour. En matière de croissant lunaire, il faut impérativement des personnes dignes de fois. Cela ne doit pas être confié à n’importe qui. Si vous allez en Egypte, c’est un Moufty qui en a la charge. Il faut veiller à ce que la crédibilité de ceux qui ont la responsabilité de scruter la lune. Car, avec le développement des médias, nous ne sommes pas à l’abri de personnes qui ne sont pas animées de bonnes intentions», a averti Imam Elhadji Alioune Samb.
«Chaque président de la République a son style »
En choisissant d'effectuer la prière de l'Aïd el Fitr à la Grande mosquée de Dakar, le président Macky Sall a tenu à imprimer son propre style à une tradition qui date de l'époque coloniale. « Chaque Président de la République a son style. Je considère que le Président de la République que je suis dois participer à la prière de la Grande mosquée de Dakar, capitale du Sénégal », a-t-il fait observer, précisant qu'il ne venait pas d'un acte en rapport à son prédécesseur, « bien avant le Président Senghor, les gouverneurs de l'Aof avaient leur place à côté de la mosquée et prenaient part aux fêtes de l'Aïd. Senghor a lui-même participé à plusieurs reprises jusqu'aux évènements de 1968. Le président Wade avait choisi de continuer à prier là où il l'a toujours fait. Tout cela n'est pas important. J'ai ma propre vision et ma conception. C'est plus la forme républicaine que le devoir musulman du Chef de l'Etat ».
DESUNION SUR LA FETE DE KORITE
«C'est une matière où l'Etat ne peut pas décréter »
L'Etat n'a pas une position tranchée sur la désunion qui a eu lieu sur le croissant lunaire et le jour de la Korité. « C'est une fête importante et la communauté a prié dans la désunion. On constate cela. La foi est du domaine du privé. La constitution garantit la liberté de chaque individu dans ses croyances. C'est une matière où l'Etat ne peut pas décréter. Sauf si les confréries, les chefs religieux et les imams lui donnent le pouvoir de le faire», a déclaré Macky Sall. Le Chef de l'Etat laisse toutefois entrouverte l'idée d'une concertation avec d'autres pays. «Je vais demander au ministre de l'Intérieur d'engager la concertation. En consultation avec d'autres pays, avec les moyens de l'astronomie et de l'astrologie, peut - être a arriverons à éviter cette situation », a estimé le Président Sall. « L'essentiel, selon lui, est que les cœurs soient unis. On a vu que la Umma dans sa globalité a prié dans différentes zones de prières. Il faut l'accepter comme étant le résultat de la foi et la liberté de chaque individu. Ce qui ont prié sont des Sénégalais ».
INONDATIONS
«Apporter les réponses les plus structurelles, les plus adéquates »
Le gouvernement compte apporter les réponses adéquates au récurrent problème des inondations dans le pays. Le président Macky Sall Macky Sall qui prié hier à la Grande Mosquée de Dakar, a réitéré cet engagement. « Nous sommes dans un cycle pluvieux et il s'agit d' apporter les réponses les plus structurelles, les plus adéquates qui soient. Mon gouvernement est engagé dans cette voie pour donner une réponse durable à cette question », a-t-il déclaré.
«Je voudrais également avoir une pensée pieuse pour les disparus suite aux inondations. Il y a eu des effondrements. Dans ce cadre, j'ai instruit le gouvernement le déclenchement dans les prochains jours, du plan Orsec et dans le sens d'une veille permanente pour ce qui reste de l'hivernage. Donc il faut que les équipes soient en veille maximale dès qu'un sinistre se produit. C'est un problème structurel que l'on ne peut pas régler en un seul hivernage », a-t-il prévenu. Selon le Chef de l'Etat, les problèmes d'inondation datent de plusieurs décennies. « Les populations ont fini de s'installer dans une zone de marécage. Il s'agit de déloger certaines personnes des zones non edificandi et de les reloger dans des zones exondées. Personnellement et avec le Premier ministre, nous allons nous rendre sur les lieux», Cette vision tracée dans son programme Yonnou Yokuté sera décliné par le Premier Ministre lors de sa déclaration de politique général prévue début septembre.
ENERGIE ET ELECTRICITE
«Des solutions structurelles durables sont en train d'être prises »
Le président Macky Sall s'est aussi prononcé sur la question de l'énergie indiquant que son gouvernement a « hérité d'un système qui ne date pas d'aujourd'hui . D'importantes ressources financières ont été débloquées par notre pays par l'ancien régime et même avant lui. Nous avons un système thermique basé principalement sur l'utilisation de produits pétroliers que nous ne produisons pas et qui sont volatiles. Il s'y ajoute que la demande dépasse l'offre et chaque fois, nous essayons de la rattraper. Pour cela il faut que le système de distribution puisse suivre ».
Selon Macky Sall, les investissements opérés jusqu'ici n'ont pas suffi à rattraper la demande. « Avant 2000, nous avions quelque 200 mille abonnés, aujourd'hui nous en sommes à 1 millions. C'est donc une demande très forte de plus de 10% par an. Il faut également que le réseau suive et que la gestion soit bonne.» Face à cette situation, Macky Sall a affirmé que son gouvernement est engagé dans le sens de trouver des solutions. « Nous avons engagé les réformes dans ce sens. Dans les prochains mois, vous verrez des solutions structurelles durables qui sont en train d'être prises. Je ne me sens pas obligé de dire que demain c'est la fin des délestages. Mais nous travaillons jour et nuit pour que cela soit un vieux souvenir », a-t-il assuré.
Source : Sudonline
Le sermon adressé aux musulmans était une occasion pour l’Imam de la Grande Mosquée de Dakar d’appeler les politiciens à faire preuve de dépassement dans leurs rapports. « L’opposant et celui qui est pouvoir sont des adversaires et non des ennemis. Ils n’ont certes pas la même vision mais il faut que l’on respecte la volonté populaire et appuie Macky qui est élu», a-t-il lancé. Comme il a aussi appelé au sens des responsabilités de certains corps professionnels dans leurs revendications. «L’indemnité ne doit pas entraîner des grèves. Les enseignants doivent être conscients et se mettre à la place de père et de mère pour résoudre les problèmes de l’Ecole », a-t-il souligné.
La désunion notée à l’apparition du croissant lunaire est revenue en bonne place dans le sermon de l’imam, qui a estimé que cette situation découlait de la multiplicité des médias et surtout des sources. «Nous avons respecté les recommandations de Dieu en complétant les 30 jours si la lune n’apparait pas le 29e jour. En matière de croissant lunaire, il faut impérativement des personnes dignes de fois. Cela ne doit pas être confié à n’importe qui. Si vous allez en Egypte, c’est un Moufty qui en a la charge. Il faut veiller à ce que la crédibilité de ceux qui ont la responsabilité de scruter la lune. Car, avec le développement des médias, nous ne sommes pas à l’abri de personnes qui ne sont pas animées de bonnes intentions», a averti Imam Elhadji Alioune Samb.
«Chaque président de la République a son style »
En choisissant d'effectuer la prière de l'Aïd el Fitr à la Grande mosquée de Dakar, le président Macky Sall a tenu à imprimer son propre style à une tradition qui date de l'époque coloniale. « Chaque Président de la République a son style. Je considère que le Président de la République que je suis dois participer à la prière de la Grande mosquée de Dakar, capitale du Sénégal », a-t-il fait observer, précisant qu'il ne venait pas d'un acte en rapport à son prédécesseur, « bien avant le Président Senghor, les gouverneurs de l'Aof avaient leur place à côté de la mosquée et prenaient part aux fêtes de l'Aïd. Senghor a lui-même participé à plusieurs reprises jusqu'aux évènements de 1968. Le président Wade avait choisi de continuer à prier là où il l'a toujours fait. Tout cela n'est pas important. J'ai ma propre vision et ma conception. C'est plus la forme républicaine que le devoir musulman du Chef de l'Etat ».
DESUNION SUR LA FETE DE KORITE
«C'est une matière où l'Etat ne peut pas décréter »
L'Etat n'a pas une position tranchée sur la désunion qui a eu lieu sur le croissant lunaire et le jour de la Korité. « C'est une fête importante et la communauté a prié dans la désunion. On constate cela. La foi est du domaine du privé. La constitution garantit la liberté de chaque individu dans ses croyances. C'est une matière où l'Etat ne peut pas décréter. Sauf si les confréries, les chefs religieux et les imams lui donnent le pouvoir de le faire», a déclaré Macky Sall. Le Chef de l'Etat laisse toutefois entrouverte l'idée d'une concertation avec d'autres pays. «Je vais demander au ministre de l'Intérieur d'engager la concertation. En consultation avec d'autres pays, avec les moyens de l'astronomie et de l'astrologie, peut - être a arriverons à éviter cette situation », a estimé le Président Sall. « L'essentiel, selon lui, est que les cœurs soient unis. On a vu que la Umma dans sa globalité a prié dans différentes zones de prières. Il faut l'accepter comme étant le résultat de la foi et la liberté de chaque individu. Ce qui ont prié sont des Sénégalais ».
INONDATIONS
«Apporter les réponses les plus structurelles, les plus adéquates »
Le gouvernement compte apporter les réponses adéquates au récurrent problème des inondations dans le pays. Le président Macky Sall Macky Sall qui prié hier à la Grande Mosquée de Dakar, a réitéré cet engagement. « Nous sommes dans un cycle pluvieux et il s'agit d' apporter les réponses les plus structurelles, les plus adéquates qui soient. Mon gouvernement est engagé dans cette voie pour donner une réponse durable à cette question », a-t-il déclaré.
«Je voudrais également avoir une pensée pieuse pour les disparus suite aux inondations. Il y a eu des effondrements. Dans ce cadre, j'ai instruit le gouvernement le déclenchement dans les prochains jours, du plan Orsec et dans le sens d'une veille permanente pour ce qui reste de l'hivernage. Donc il faut que les équipes soient en veille maximale dès qu'un sinistre se produit. C'est un problème structurel que l'on ne peut pas régler en un seul hivernage », a-t-il prévenu. Selon le Chef de l'Etat, les problèmes d'inondation datent de plusieurs décennies. « Les populations ont fini de s'installer dans une zone de marécage. Il s'agit de déloger certaines personnes des zones non edificandi et de les reloger dans des zones exondées. Personnellement et avec le Premier ministre, nous allons nous rendre sur les lieux», Cette vision tracée dans son programme Yonnou Yokuté sera décliné par le Premier Ministre lors de sa déclaration de politique général prévue début septembre.
ENERGIE ET ELECTRICITE
«Des solutions structurelles durables sont en train d'être prises »
Le président Macky Sall s'est aussi prononcé sur la question de l'énergie indiquant que son gouvernement a « hérité d'un système qui ne date pas d'aujourd'hui . D'importantes ressources financières ont été débloquées par notre pays par l'ancien régime et même avant lui. Nous avons un système thermique basé principalement sur l'utilisation de produits pétroliers que nous ne produisons pas et qui sont volatiles. Il s'y ajoute que la demande dépasse l'offre et chaque fois, nous essayons de la rattraper. Pour cela il faut que le système de distribution puisse suivre ».
Selon Macky Sall, les investissements opérés jusqu'ici n'ont pas suffi à rattraper la demande. « Avant 2000, nous avions quelque 200 mille abonnés, aujourd'hui nous en sommes à 1 millions. C'est donc une demande très forte de plus de 10% par an. Il faut également que le réseau suive et que la gestion soit bonne.» Face à cette situation, Macky Sall a affirmé que son gouvernement est engagé dans le sens de trouver des solutions. « Nous avons engagé les réformes dans ce sens. Dans les prochains mois, vous verrez des solutions structurelles durables qui sont en train d'être prises. Je ne me sens pas obligé de dire que demain c'est la fin des délestages. Mais nous travaillons jour et nuit pour que cela soit un vieux souvenir », a-t-il assuré.
Source : Sudonline