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L'OMS donne son feu vert à un test PCR permettant de diagnostiquer le mpox

L'OMS a donné son feu vert au premier diagnostic in vitro (DIV) pour le mpox, qui doit permettre de mieux lutter contre l'épidémie actuelle, selon un communiqué de l'organisation, vendredi 4 octobre.



Le test approuvé par l'OMS - l'Alinity mMPXV fabriqué par les laboratoires Abbott Molecular - est un test PCR en temps réel qui permet de détecter l'ADN du virus, aussi bien le clade (le variant) 1 que le clade 2 à partir d'écouvillons de lésions cutanées humaines.

Comme les tests PCR, qui ont rythmé la vie de millions de gens au plus fort de la pandémie de Covid-19, il doit être utilisé par des laborantins. En détectant l'ADN à partir d'échantillons d'éruptions pustuleuses ou vésiculaires, les laboratoires et les professionnels de santé peuvent confirmer les cas suspects de mpox de manière efficace et efficiente.
 

Procédure d'utilisation d'urgence

« Ce premier test de diagnostic mpox répertorié dans le cadre de la procédure d'utilisation d'urgence représente une étape importante dans l'élargissement de la disponibilité des tests dans les pays touchés », a déclaré Yukiko Nakatani, sous-directrice générale de l'OMS pour l'accès aux médicaments et aux produits de santé.
 
« Un diagnostic précoce du mpox permet un traitement et des soins rapides, ainsi qu'un contrôle du virus », souligne un communiqué de l'OMS, alors que la maladie a déjà fait près de 900 morts en Afrique depuis le début de l'année. En le mettant sur sa liste d'utilisation d'urgence, l'OMS permet à d'autres agences de l'ONU de le distribuer, et assure les autorités sanitaires des pays touchés de son efficacité et permet donc d'en accélérer la diffusion.


Plus de 30 000 cas signalés en Afrique 

« En Afrique, les capacités de dépistage sont limitées et les retards dans la confirmation des cas de mpox persistent, contribuant à la propagation continue du virus », explique l'Organisation mondiale de la santé. Le mpox, appelé auparavant variole du singe, est une maladie virale qui se propage de l'animal à l'homme mais se transmet aussi entre humains, provoquant fièvre, douleurs musculaires et lésions cutanées.
 
En 2024, plus de 30 000 cas suspects ont été signalés en Afrique, les chiffres les plus élevés se trouvant en République démocratique du Congo, au Burundi et au Nigeria. En République démocratique du Congo, seuls 37% des cas suspects ont été testés cette année.

RFI

Vendredi 4 Octobre 2024 - 11:16


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