
Cette réunion du Conseil de sécurité a marqué la mobilisation des Nations unies sur la situation en République centrafricaine. « Il est temps d’agir » a lancé le représentant de l’ONU à Bangui, Babacar Gaye, tandis que la responsable humanitaire, Valérie Amos mettait en garde contre unpossible effondrement du pays.
Le Conseil a discuté un certain de nombre de mesures qui feront l’objet d’un vote dans les prochaines semaines. L’ONU va fournir un soutien logistique et financier à la force de l’Union africaine portée à 3 500 hommes.Sanctions
Un contingent encore insuffisant a reconnu Babacar Gaye, mais dont la présence doit au moins avoir un effet dissuasif. Cette force recevra un mandat de l’ONU sur le modèle de l’Amisom en Somalie.
La présence des Nations unies sur place sera renforcée en particulier en dehors de Bangui. Enfin, le Conseil a évoqué depossibles sanctions contre certains membres de la Seleka qui pourraient se concrétiser lors du vote de la résolution.
Babacar Gaye revient sur son intervention devant le Conseil, au micro de Karim Lebhour :
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Source : Rfi.fr
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