Cette nouvelle taxe de 0,2% doit s'appliquer à toutes les importations des 54 Etats de l'Union africaine, à l'exception de certains biens de première nécessité, dont la liste reste cependant à être précisée. Si elle est appliquée, elle devrait rapporter 1,1 milliard d'euros par an, selon le ministre rwandais de l'Economie et des Finances, Claver Gatete. De quoi financer cette organisation de manière sûre et régulière.
Pour l'instant, le budget de l'Union africaine – 707 millions d'euros prévus pour l'exercice 2016-2017, hors opérations de maintien de la paix – repose à 73 % sur l'apport des donateurs étrangers : Union européenne, Etats-Unis, Chine et Banque mondiale. La dépendance financière de l'organisation africaine à ces financements extérieurs est d'ailleurs souvent dénoncée.
Retards et défauts de paiement
Le reste du budget est théoriquement à la charge des Etats membres, mais les retards et les défauts de paiement entravent le bon fonctionnement de l'organisation. D'où l'idée de cette taxe sur les importations qui ne porterait pas sur certains produits de première nécessité.
Cette mesure a été qualifiée d'« historique » par la présidente de la Commission de l'Union africaine, lors de la cérémonie d'ouverture de ce sommet. C'est un « bond en avant sans précédent pour l'autonomie et la dignité africaine », a déclaré Nkosazana Dlamini-Zuma.
Encore faut-il que l'accord de principe auquel ont abouti les chefs d'Etat réunis en sommet de l'Union africaine à Kigali soit effectivement suivi d'effet. En 2014, déjà, une taxe sur les billets d'avion, les nuits d'hôtel et les SMS téléphoniques avait été adoptée, mais elle n'est jamais entrée en vigueur.
Source: Rfi.fr
Pour l'instant, le budget de l'Union africaine – 707 millions d'euros prévus pour l'exercice 2016-2017, hors opérations de maintien de la paix – repose à 73 % sur l'apport des donateurs étrangers : Union européenne, Etats-Unis, Chine et Banque mondiale. La dépendance financière de l'organisation africaine à ces financements extérieurs est d'ailleurs souvent dénoncée.
Retards et défauts de paiement
Le reste du budget est théoriquement à la charge des Etats membres, mais les retards et les défauts de paiement entravent le bon fonctionnement de l'organisation. D'où l'idée de cette taxe sur les importations qui ne porterait pas sur certains produits de première nécessité.
Cette mesure a été qualifiée d'« historique » par la présidente de la Commission de l'Union africaine, lors de la cérémonie d'ouverture de ce sommet. C'est un « bond en avant sans précédent pour l'autonomie et la dignité africaine », a déclaré Nkosazana Dlamini-Zuma.
Encore faut-il que l'accord de principe auquel ont abouti les chefs d'Etat réunis en sommet de l'Union africaine à Kigali soit effectivement suivi d'effet. En 2014, déjà, une taxe sur les billets d'avion, les nuits d'hôtel et les SMS téléphoniques avait été adoptée, mais elle n'est jamais entrée en vigueur.
Source: Rfi.fr