L'Union des magistrats du Sénégal (UMS) a fait face à la presse ce vendredi 02 octobre 2020 pour s'exprimer sur la convocation de son président Souleymane Téliko au conseil disciplinaire du Conseil supérieur de la magistrature par le garde des Sceaux, ministre de la Justice.
Selon cette organisation, depuis son communiqué sorti le 12 août 2020 pour dénoncer l'affectation en poste à Podor Ngor Diop, le ministre de la Justice Me Malick Sall est entré en conflit avec elle. "Le garde des Sceaux, outré par l'indépendance d'esprit de l'UMS, a décidé de lui faire payer sur menaces. (...) C'est d'abord la Cellule de communication du ministre de la Justice qui se met à diffuser aux organes de presse la lettre de démission de notre collègue Ousmane Kane comme membre de l'UMS. Ce fut ensuite la cellule de l'Igaj (Inspection générale de l'administration de la justice) pour faire entendre le président de l'UMS pour des propos tenus relativement à une affaire définitivement jugée. Au moment où des magistrats connus pour leur proximité avec le régime, mènent en toute illégalité des activités politiques. Et enfin, une campagne de dénigrement sur fond de contrevérités au sujet de la nationalité, des accointances politiques et des origines ethniques", a énuméré le Secrétaire général de l'UMS, lors de la rencontre à laquelle a pris part beaucoup de ténors du barreau comme Me Clédor Ciré Ly, des organisations de la Société civile comme Y'en A Marre et le Forum Civil.
C'est au regard de tous ces griefs, que l'Union des magistrats du Sénégal, qui dit prendre acte de kla mobilisation des magistrats matérialisé par les Comités de ressort des différentes région du pays, a annoncé un certain nombre de mesures. "L'UMS a décidé de mettre un terme à toute forme de collaboration avec le garde des Sceaux, Monsieur Malick Sall; demande son départ pur et simple du ministère de la Justice. Compte tenu de sa propension à créer et à entretenir des conflits préjudiciables au fonctionnement normal du département de la justice; exige l'abandon immédiat de la procédure initiée contre le président de l'UMS; invite les membres du Conseil supérieur (de la magistrature) à suspendre toute activité au sein dudit conseil; invite tous les collègues (magistrats) à se constituer d'ores et déjà comme conseil pour la défense du président de l'UMS; demande l'intervention du président de la République pour prendre les décisions nécessaires au fonction harmonieux de l'appareil judiciaire", menace l'UMS.
Selon cette organisation, depuis son communiqué sorti le 12 août 2020 pour dénoncer l'affectation en poste à Podor Ngor Diop, le ministre de la Justice Me Malick Sall est entré en conflit avec elle. "Le garde des Sceaux, outré par l'indépendance d'esprit de l'UMS, a décidé de lui faire payer sur menaces. (...) C'est d'abord la Cellule de communication du ministre de la Justice qui se met à diffuser aux organes de presse la lettre de démission de notre collègue Ousmane Kane comme membre de l'UMS. Ce fut ensuite la cellule de l'Igaj (Inspection générale de l'administration de la justice) pour faire entendre le président de l'UMS pour des propos tenus relativement à une affaire définitivement jugée. Au moment où des magistrats connus pour leur proximité avec le régime, mènent en toute illégalité des activités politiques. Et enfin, une campagne de dénigrement sur fond de contrevérités au sujet de la nationalité, des accointances politiques et des origines ethniques", a énuméré le Secrétaire général de l'UMS, lors de la rencontre à laquelle a pris part beaucoup de ténors du barreau comme Me Clédor Ciré Ly, des organisations de la Société civile comme Y'en A Marre et le Forum Civil.
C'est au regard de tous ces griefs, que l'Union des magistrats du Sénégal, qui dit prendre acte de kla mobilisation des magistrats matérialisé par les Comités de ressort des différentes région du pays, a annoncé un certain nombre de mesures. "L'UMS a décidé de mettre un terme à toute forme de collaboration avec le garde des Sceaux, Monsieur Malick Sall; demande son départ pur et simple du ministère de la Justice. Compte tenu de sa propension à créer et à entretenir des conflits préjudiciables au fonctionnement normal du département de la justice; exige l'abandon immédiat de la procédure initiée contre le président de l'UMS; invite les membres du Conseil supérieur (de la magistrature) à suspendre toute activité au sein dudit conseil; invite tous les collègues (magistrats) à se constituer d'ores et déjà comme conseil pour la défense du président de l'UMS; demande l'intervention du président de la République pour prendre les décisions nécessaires au fonction harmonieux de l'appareil judiciaire", menace l'UMS.