L’Union africaine appelle la presse à jouer dans la paix.






La déclaration signée par le Président de la commission de l’Union africaine entre dans le cadre de la journée internationale de la liberté de la presse célébrée le 3 mai. Une déclaration faite tout de même en déplorant la condamnation de journalistes. « Au moment où nous célébrons la dix-septième édition mondiale de la journée de la liberté de la presse, 168 professionnels des métiers de la presse sont emprisonnés de par le monde pour avoir exprimé leur opinion. Certes, en Afrique, des progrès considérables ont été réalisés depuis le début des années 1990 avec l’avènement d’une ère nouvelle qui a favorisé le multipartisme et dans le même élan, la naissance d’une presse indépendante dont la liberté du ton a été bénéfique à la gouvernance et à la démocratie ».

L’Union africaine déplore et condamne les actes d’atteintes à la liberté d’expression : « dans ce contexte, chaque brimade, chaque goutte de sang écoulée, chaque journaliste emprisonné, représente un coup porté à notre projet commun d’intégration et de développement. Je voudrais à cette occasion condamner toutes les violations du droit à la liberté d'expression ».

Rappelant que l’année 2010 est l’année de la paix, l’union s’est fixée des objectifs à cet effet : « au cours de cette année, notre objectif commun est de ne ménager aucun effort pour que les armes se taisent, pour que les crises trouvent une solution heureuse et pour que les tensions s’apaisent. Cela, pour que toutes les Nations africaines puissent poursuivre sereinement l’intégration continentale et se dresser fièrement dans le concert des nations ».

Et la presse a un rôle à jouer dans cette recherche de paix et de développement : « en cette journée ô combien symbolique, j’appelle aussi tous les acteurs des métiers de la presse à se joindre à l’Union africaine pour qu’ensemble nous agissions en faveur de la paix et la sécurité en Afrique. Il ne s’agit pas d’une option pour l’Afrique mais d’un impératif. La paix et la sécurité sont des conditions sine qua none au développement des entreprises et à la promotion efficace de la liberté d’expression et de la presse ».


NDIAGA DIOUF

Mercredi 5 Mai 2010 21:10


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