Andry Rajoelina, (D) le président de la transition malgache, s’entretient avec Tomaz Salomao, le secrétaire exécutif de la SADC à Gaborone, au Botswana, le 7 juin 2011. AFP / ALEXANDER JOE
L’Union Africaine a fait officiellement peu de cas de Madagascar lors de la session ordinaire de son Assemblée. C’est ainsi en coulisse que l’activité de lobbying a battu son plein, et si le président de la transition, Andry Rajoelina n’y a pas représenté son pays, toujours suspendu, il avait envoyé à Addis-Abeba sa directrice des Relations internationales.
Selon les communiqués officiels, Annick Rajoana a pu parler avec une délégation de l’Angola, présidant actuellement la SADC, Communauté de développement d’Afrique australe, ainsi qu’avec le secrétaire exécutif de cette communauté d’Afrique australe, Tomaz Salomao. Elle a aussi pu s’entretenir avec des représentants de l’Union européenne et de l’Organisation internationale de la Francophonie.
Tous lui ont répété qu’il faut aller au plus vite, et au mieux vers les élections. Mais les positions de la communauté internationale restent toujours ambiguës, en tout cas les politiciens malgaches y trouvent chaque fois sujet à interprétation. Quand la SADC réclame des mesures d’apaisement et une loi d’amnistie avant fin février, chacun voit midi à sa porte.
La mouvance de Marc Ravalomanana est ainsi persuadée que son champion va pouvoir bientôt en finir avec son exil, mais les hommes forts du régime continuent de penser que le président évincé en 2009 ne doit pas revenir au pays dans l’immédiat.
Le dialogue de sourd continue donc, et de même que la crise malgache ne faisait pas partie des priorités de l’Union africaine, la population locale est aujourd’hui avant tout concentrée sur ce qu’elle va pouvoir mettre dans son assiette.
Source: RFI
Selon les communiqués officiels, Annick Rajoana a pu parler avec une délégation de l’Angola, présidant actuellement la SADC, Communauté de développement d’Afrique australe, ainsi qu’avec le secrétaire exécutif de cette communauté d’Afrique australe, Tomaz Salomao. Elle a aussi pu s’entretenir avec des représentants de l’Union européenne et de l’Organisation internationale de la Francophonie.
Tous lui ont répété qu’il faut aller au plus vite, et au mieux vers les élections. Mais les positions de la communauté internationale restent toujours ambiguës, en tout cas les politiciens malgaches y trouvent chaque fois sujet à interprétation. Quand la SADC réclame des mesures d’apaisement et une loi d’amnistie avant fin février, chacun voit midi à sa porte.
La mouvance de Marc Ravalomanana est ainsi persuadée que son champion va pouvoir bientôt en finir avec son exil, mais les hommes forts du régime continuent de penser que le président évincé en 2009 ne doit pas revenir au pays dans l’immédiat.
Le dialogue de sourd continue donc, et de même que la crise malgache ne faisait pas partie des priorités de l’Union africaine, la population locale est aujourd’hui avant tout concentrée sur ce qu’elle va pouvoir mettre dans son assiette.
Source: RFI