Silencieux depuis son arrivée à Paris fin mai, la décision de Dioncounda Traoré d’annuler ce déplacement ne va rassurer ni les Maliens, ni la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Difficile de savoir si l’instance ouest-africaine a fait du forcing et poussé Dioncounda Traoré à venir à Ouagadougou, au Burkina Faso, contre son gré, une venue annoncée par le médiateur burkinabè mais jamais confirmé par la présidence malienne. « Cette présence devait être le symbole d’un retour à la légalité constitutionnelle », affirmait Djibril Bassolé, le ministre burkinabè des Affaires étrangères sur RFI.
De plus, Dioncounda Traoré devait, sous la pression des chefs de l’Etat de la sous-région, et face à une partie de la société civile et de la classe politique malienne très critique avec lui, engager des discussions pour mettre en place un gouvernement d’union nationale.
Si la Cédéao se démène pour tenter de trouver des solutions à la crise du nord du Mali, une mission d’experts doit arriver ce vendredi 6 juillet à Bamako pour préparer le déploiement des troupes, c’est bien la capitale malienne qui bloque. Chaque jour qui passe réduit l’influence de Dioncounda Traoré, affirme un député malien, affaibli politiquement, et pas encore en pleine possession de ses moyens vue cette annulation de dernière minute. Difficile de connaître l’avenir d’un président par intérim qui est, selon un proche, toujours traumatisé par son agression.
Source RFI
Difficile de savoir si l’instance ouest-africaine a fait du forcing et poussé Dioncounda Traoré à venir à Ouagadougou, au Burkina Faso, contre son gré, une venue annoncée par le médiateur burkinabè mais jamais confirmé par la présidence malienne. « Cette présence devait être le symbole d’un retour à la légalité constitutionnelle », affirmait Djibril Bassolé, le ministre burkinabè des Affaires étrangères sur RFI.
De plus, Dioncounda Traoré devait, sous la pression des chefs de l’Etat de la sous-région, et face à une partie de la société civile et de la classe politique malienne très critique avec lui, engager des discussions pour mettre en place un gouvernement d’union nationale.
Si la Cédéao se démène pour tenter de trouver des solutions à la crise du nord du Mali, une mission d’experts doit arriver ce vendredi 6 juillet à Bamako pour préparer le déploiement des troupes, c’est bien la capitale malienne qui bloque. Chaque jour qui passe réduit l’influence de Dioncounda Traoré, affirme un député malien, affaibli politiquement, et pas encore en pleine possession de ses moyens vue cette annulation de dernière minute. Difficile de connaître l’avenir d’un président par intérim qui est, selon un proche, toujours traumatisé par son agression.
Source RFI