« La famille nous a téléphoné ce matin pour envoyer un hélicoptère-ambulance après son malaise cardiaque, nous n'avons pas eu le temps de le transporter, on a essayé de donner des soins sur place puis a on constaté le décès », a déclaré à l'AFP, la ministre de la Santé, Florence Guillaume Duperval.
Jean-Claude Duvalier, dont les avocats soulignaient régulièrement la frêle santé, vivait retiré dans un quartier huppé des hauteurs de Port-au-Prince.
Enquête sur les crimes contre l'humanité
Il n'a que 19 ans lorsqu'il s'empare du pouvoir, à la suite du décès de son père François Duvalier. Avec le titre de président à vie, il vit dans le faste et l’opulence, laissant la majorité de la population dans la pauvreté extrême.
Durant ses quinze ans à la tête de l’Etat, il maintient le régime dictatorial instauré par son père François Duvalier. Les redoutés « tontons macoutes », la milice duvalieriste, saisissaient, oppriment alors l’opposition. Beaucoup de citoyens haïtiens sont arrêtés, torturés et tués notamment dans Fort-Dimanche, la prison politique à Port-au-Prince.
En février 1986, il s'exile en France, après un soulèvement populaire, et ne revient en Haïti que vingt-cinq ans plus tard, le 16 janvier 2011. Depuis son retour, il a fait l’objet de poursuites judiciaires de la part de l’Etat haïtien pour corruption vols, détournement de fonds publics. Plusieurs victimes de son régime ont porté plainte pour crime contre l’humanité. Mais Duvalier a toujours nié toute responsabilité pour les abus commis pendant qu'il était au pouvoir.
Après plusieurs refus de comparaître, il se présente pour la première fois devant la cour d'appel de Port-au-Prince en février 2013.
Sur Twitter, le président Michel Martelly a exprimé ses condoléances à la famille Duvalier en saluant, malgré les « querelles et divergences », « le départ d'un authentique fils d'Haïti ». Un commentaire qui ne va pas manquer de soulever des critiques de la part des défenseurs des droits de l'homme.
Jean-Claude Duvalier, dont les avocats soulignaient régulièrement la frêle santé, vivait retiré dans un quartier huppé des hauteurs de Port-au-Prince.
Enquête sur les crimes contre l'humanité
Il n'a que 19 ans lorsqu'il s'empare du pouvoir, à la suite du décès de son père François Duvalier. Avec le titre de président à vie, il vit dans le faste et l’opulence, laissant la majorité de la population dans la pauvreté extrême.
Durant ses quinze ans à la tête de l’Etat, il maintient le régime dictatorial instauré par son père François Duvalier. Les redoutés « tontons macoutes », la milice duvalieriste, saisissaient, oppriment alors l’opposition. Beaucoup de citoyens haïtiens sont arrêtés, torturés et tués notamment dans Fort-Dimanche, la prison politique à Port-au-Prince.
En février 1986, il s'exile en France, après un soulèvement populaire, et ne revient en Haïti que vingt-cinq ans plus tard, le 16 janvier 2011. Depuis son retour, il a fait l’objet de poursuites judiciaires de la part de l’Etat haïtien pour corruption vols, détournement de fonds publics. Plusieurs victimes de son régime ont porté plainte pour crime contre l’humanité. Mais Duvalier a toujours nié toute responsabilité pour les abus commis pendant qu'il était au pouvoir.
Après plusieurs refus de comparaître, il se présente pour la première fois devant la cour d'appel de Port-au-Prince en février 2013.
Sur Twitter, le président Michel Martelly a exprimé ses condoléances à la famille Duvalier en saluant, malgré les « querelles et divergences », « le départ d'un authentique fils d'Haïti ». Un commentaire qui ne va pas manquer de soulever des critiques de la part des défenseurs des droits de l'homme.