
L’unique machine permettant l’aquamation en Afrique du Sud se situe dans l’arrière-cour de ces pompes funèbres, dans un bâtiment en contrebas. « Ici, c’est la salle à destination des familles, indique Lynette Erasmus, qui gère la branche locale de l’entreprise Avbob. Les proches y sont accueillis, mais ils ne verront le processus qu’à partir du moment où le corps a été installé à l’intérieur de la machine. »
De l’autre côté de la vitre, se dresse un énorme cylindre métallique. Un corps a été préparé et placé à l’intérieur. Le processus peut commencer. Il durera entre 7 et 13 heures. « Le caisson est rempli d’eau, explique Lynette Erasmus. On y ajoute un produit alcalin, qui a des propriétés opposées à un mélange acide. Puis on applique une certaine pression. La température grimpe jusqu’à 150 °C, mais cela ne bout jamais. À la fin, la solution contient des composants biologiques de base et peut être évacuée normalement. Il ne reste que les os. Ils seront réduits en poudre, qui sera rendue à la famille. »
La technique, ramenée des États-Unis, est jugée plus écologique que la crémation, car moins énergivore et moins émettrice de gaz à effet de serre. Elle n’est pas encore autorisée dans de nombreux pays, comme en France.
En Afrique du Sud, elle est tolérée, même si la législation doit encore s’adapter. « Comme c’est nouveau, il y a encore des débats autour de la façon dont les lois peuvent s’appliquer à cette technique, affirme Pieter van der Westhuizen, en charge des services funéraires pour Avbob. Mais par exemple, lorsque l’on a installé notre première machine, la ville du Cap avait déjà adapté ses textes locaux pour que des clauses permettent l’hydrolyse alcaline. »
C’est dans ces locaux que le corps de l’archevêque Desmond Tutu a également subi une aquamation. Ce choix a mis un coup de projecteur sur cette technique selon Lynette Erasmus. « L’archevêque était connu pour être très soucieux de l’environnement, donc ce choix est très important. Et c’est quelqu’un qui est très admiré, en Afrique du Sud et dans le reste du monde, donc le fait qu’il opte pour cette méthode a suscité beaucoup d’intérêt. »
L’entreprise effectue une vingtaine d’aquamations par mois et envisage déjà d’acheter dix autres machines, pour équiper le reste du pays.
De l’autre côté de la vitre, se dresse un énorme cylindre métallique. Un corps a été préparé et placé à l’intérieur. Le processus peut commencer. Il durera entre 7 et 13 heures. « Le caisson est rempli d’eau, explique Lynette Erasmus. On y ajoute un produit alcalin, qui a des propriétés opposées à un mélange acide. Puis on applique une certaine pression. La température grimpe jusqu’à 150 °C, mais cela ne bout jamais. À la fin, la solution contient des composants biologiques de base et peut être évacuée normalement. Il ne reste que les os. Ils seront réduits en poudre, qui sera rendue à la famille. »
La technique, ramenée des États-Unis, est jugée plus écologique que la crémation, car moins énergivore et moins émettrice de gaz à effet de serre. Elle n’est pas encore autorisée dans de nombreux pays, comme en France.
En Afrique du Sud, elle est tolérée, même si la législation doit encore s’adapter. « Comme c’est nouveau, il y a encore des débats autour de la façon dont les lois peuvent s’appliquer à cette technique, affirme Pieter van der Westhuizen, en charge des services funéraires pour Avbob. Mais par exemple, lorsque l’on a installé notre première machine, la ville du Cap avait déjà adapté ses textes locaux pour que des clauses permettent l’hydrolyse alcaline. »
C’est dans ces locaux que le corps de l’archevêque Desmond Tutu a également subi une aquamation. Ce choix a mis un coup de projecteur sur cette technique selon Lynette Erasmus. « L’archevêque était connu pour être très soucieux de l’environnement, donc ce choix est très important. Et c’est quelqu’un qui est très admiré, en Afrique du Sud et dans le reste du monde, donc le fait qu’il opte pour cette méthode a suscité beaucoup d’intérêt. »
L’entreprise effectue une vingtaine d’aquamations par mois et envisage déjà d’acheter dix autres machines, pour équiper le reste du pays.
Autres articles
-
Cameroun: l'exploitation minière dans l'est provoque une «catastrophe écologique et humaine»
-
Mali: les partis politiques reportent leur manifestation mais restent mobilisés
-
Tchad: 10 ans de prison ferme requis contre Youssouf Boy, l'ancien directeur de cabinet du président
-
Soudan du Sud: un premier bilan de la visite du président de l’Union africaine à Juba
-
Mali: l’opposant Mamadou Traoré, chef de parti, sera jugé pour «atteinte au crédit de l’État»