L’information provient de sources palestiniennes à Gaza, rapporte le correspondant de RFI à Jérusalem, Michel Paul. L'armée d'Israël l'a en effet confirmé : « Les troupes ont achevé une activité opérationnelle dans la zone de l'hôpital al-Chifa et ont quitté la zone de l'hôpital », a précisé l'armée dans un communiqué, ajoutant avoir « tué des terroristes lors d'affrontements ».
Des dizaines de corps
Après deux semaines d'opération dans l’hôpital al-Chifa, le plus grand établissement de la bande de Gaza, les blindés israéliens et les forces spéciales ont quitté l’enceinte de ce centre hospitalier. Des témoins oculaires ont affirmé que les troupes sont parties sous le couvert de frappes aériennes et de tirs d'artillerie.
Selon le ministre gazaoui de la Santé, sous contrôle du Hamas, des dizaines de corps auraient été découverts à l’intérieur de l’hôpital après le départ des forces israéliennes. Selon l’armée israélienne, il s'agissait d'un raid « précis » visant des chefs terroristes et des infrastructures. L'armée a déclaré que plus de 500 membres du jihad islamique et du Hamas ont été capturés et quelque 200 ont été tués, dont plusieurs hauts commandants, au cours de l'opération.
Ce 1er avril, un porte-parole militaire israélien a annoncé que deux soldats ont trouvé la mort lors de combats dans l’enclave palestinienne ces dernières 24 heures. Ce qui porte à 600 le nombre de soldats israéliens morts depuis le début des affrontements, le 7 octobre dernier.
Excuses
Le Hamas a présenté – pour la première fois – ses excuses aux Gazaouis pour les souffrances causées par la guerre dans un long communiqué publié sur la chaîne Telegram de l’organisation. Le mouvement islamiste palestinien « présente ses excuses » pour les difficultés causées par la guerre contre l'armée israélienne qui dure depuis près de six mois. Mais il réitère aussi sa volonté de poursuivre cette guerre qui, selon lui, doit permettre de parvenir à « la victoire et la liberté » des Palestiniens. Il reconnaît « l'épuisement » du peuple à Gaza et insiste sur les mesures qu'il dit avoir essayé de mettre en place pour amoindrir les difficultés, notamment des tentatives de « contrôle des prix » dans la limite de ses capacités « étant donné l'agression en cours ». Coup de communication ou regrets sincères… Difficile à dire !
La police israélienne a par ailleurs annoncé avoir arrêté la sœur du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, en Israël où elle vit. Sabah Abdel Salam Haniyeh est âgée de 57 ans et a la nationalité israélienne. Elle est soupçonnée « d'avoir des contacts avec des agents du Hamas et de s'identifier à l'organisation, tout en incitant à commettre des actes de terrorisme en Israël et en les soutenant », a indiqué un porte-parole de la police.
Des dizaines de corps
Après deux semaines d'opération dans l’hôpital al-Chifa, le plus grand établissement de la bande de Gaza, les blindés israéliens et les forces spéciales ont quitté l’enceinte de ce centre hospitalier. Des témoins oculaires ont affirmé que les troupes sont parties sous le couvert de frappes aériennes et de tirs d'artillerie.
Selon le ministre gazaoui de la Santé, sous contrôle du Hamas, des dizaines de corps auraient été découverts à l’intérieur de l’hôpital après le départ des forces israéliennes. Selon l’armée israélienne, il s'agissait d'un raid « précis » visant des chefs terroristes et des infrastructures. L'armée a déclaré que plus de 500 membres du jihad islamique et du Hamas ont été capturés et quelque 200 ont été tués, dont plusieurs hauts commandants, au cours de l'opération.
Ce 1er avril, un porte-parole militaire israélien a annoncé que deux soldats ont trouvé la mort lors de combats dans l’enclave palestinienne ces dernières 24 heures. Ce qui porte à 600 le nombre de soldats israéliens morts depuis le début des affrontements, le 7 octobre dernier.
Excuses
Le Hamas a présenté – pour la première fois – ses excuses aux Gazaouis pour les souffrances causées par la guerre dans un long communiqué publié sur la chaîne Telegram de l’organisation. Le mouvement islamiste palestinien « présente ses excuses » pour les difficultés causées par la guerre contre l'armée israélienne qui dure depuis près de six mois. Mais il réitère aussi sa volonté de poursuivre cette guerre qui, selon lui, doit permettre de parvenir à « la victoire et la liberté » des Palestiniens. Il reconnaît « l'épuisement » du peuple à Gaza et insiste sur les mesures qu'il dit avoir essayé de mettre en place pour amoindrir les difficultés, notamment des tentatives de « contrôle des prix » dans la limite de ses capacités « étant donné l'agression en cours ». Coup de communication ou regrets sincères… Difficile à dire !
La police israélienne a par ailleurs annoncé avoir arrêté la sœur du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, en Israël où elle vit. Sabah Abdel Salam Haniyeh est âgée de 57 ans et a la nationalité israélienne. Elle est soupçonnée « d'avoir des contacts avec des agents du Hamas et de s'identifier à l'organisation, tout en incitant à commettre des actes de terrorisme en Israël et en les soutenant », a indiqué un porte-parole de la police.
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