L’artiste peintre né le 21 novembre 1963 à Guédiawaye a vécu hier devant la barre de la chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Dakar (Tgid) une journée mouvementée. Père de trois enfants, l’artiste peintre a reçu au mois de mars 2017 une valise qui lui a causé tous les problèmes du monde.
En effet, elle lui a valu des poursuites pour vente, achat et distribution de drogue, notamment du chanvre indien. Comme argument pour sa défense, il explique : « c’est un petit qui conduisait une moto qui est venu me trouver devant la boutique de ma sœur pour me confier une valise dont j’ignorais le contenu ». Poursuivant, il informe que c’est lorsque le « petit » est parti que la police a débarqué pour l’appréhender. « L’erreur que j’ai commise, c’est d’avoir gardé cette valise pour lui car je le voyais tout le temps passer par ici. Je vous jure que je ne peux pas vous révéler le contenu de la valise », a confié l’artiste.
Le juge s’est offusqué du fait que le prévenu ait nié ce qu’il avait dit à l’enquête préliminaire. « vous aviez soutenu à l’en- quête préliminaire que le gars qui vous a donné la valise s’appelait Khalifa ». Le prévenu a répondu en disant qu’il ne se rap- pelait plus avoir donné de nom car il a des problèmes de maux de tête du fait qu’il est insomniaque. Le procureur a accentué la pression sur l’artiste-peintre : « la police a été informée que tu es un vendeur de drogue et c’est au moment de la descente chez toi qu’ils ont trouvé avec la valise ».
Selon le magistrat chargé des poursuites, le prévenu avait dit des choses qu’il a en- suite niées. Il se dit convaincu que « Khalifa est une personne imaginaire ». S’adressant au tribunal, il lui a demandé de condamner Serigne Fallou Mbacké Fall à 10 ans de prison ». D’après la défense, l’accusé a été pris au dépourvu. Il y a une contradiction mais il y a de l’autre côté les déclarations du juge d’instruction qui reflètent la réalité sur ce qui s’est passé en cette journée de mars 2017 ». L’avocat confie : « le problème c’est qu’il a accepté de prendre la valise, mais il n’y a pas touché. Selon lui, une va- lise confiée à une personne ne devrait pas entraîner la détention carcérale de celle- là.
Selon la robe noire, le kiosque étant dans la rue, dans un domaine public et plus précisément dans la boutique de la sœur du prévenu, cette dernière devait être entendue. Il a demandé pour son client la relaxe au bénéfice du doute. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré pour le 02 octobre.
Le Témoin
En effet, elle lui a valu des poursuites pour vente, achat et distribution de drogue, notamment du chanvre indien. Comme argument pour sa défense, il explique : « c’est un petit qui conduisait une moto qui est venu me trouver devant la boutique de ma sœur pour me confier une valise dont j’ignorais le contenu ». Poursuivant, il informe que c’est lorsque le « petit » est parti que la police a débarqué pour l’appréhender. « L’erreur que j’ai commise, c’est d’avoir gardé cette valise pour lui car je le voyais tout le temps passer par ici. Je vous jure que je ne peux pas vous révéler le contenu de la valise », a confié l’artiste.
Le juge s’est offusqué du fait que le prévenu ait nié ce qu’il avait dit à l’enquête préliminaire. « vous aviez soutenu à l’en- quête préliminaire que le gars qui vous a donné la valise s’appelait Khalifa ». Le prévenu a répondu en disant qu’il ne se rap- pelait plus avoir donné de nom car il a des problèmes de maux de tête du fait qu’il est insomniaque. Le procureur a accentué la pression sur l’artiste-peintre : « la police a été informée que tu es un vendeur de drogue et c’est au moment de la descente chez toi qu’ils ont trouvé avec la valise ».
Selon le magistrat chargé des poursuites, le prévenu avait dit des choses qu’il a en- suite niées. Il se dit convaincu que « Khalifa est une personne imaginaire ». S’adressant au tribunal, il lui a demandé de condamner Serigne Fallou Mbacké Fall à 10 ans de prison ». D’après la défense, l’accusé a été pris au dépourvu. Il y a une contradiction mais il y a de l’autre côté les déclarations du juge d’instruction qui reflètent la réalité sur ce qui s’est passé en cette journée de mars 2017 ». L’avocat confie : « le problème c’est qu’il a accepté de prendre la valise, mais il n’y a pas touché. Selon lui, une va- lise confiée à une personne ne devrait pas entraîner la détention carcérale de celle- là.
Selon la robe noire, le kiosque étant dans la rue, dans un domaine public et plus précisément dans la boutique de la sœur du prévenu, cette dernière devait être entendue. Il a demandé pour son client la relaxe au bénéfice du doute. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré pour le 02 octobre.
Le Témoin