Face au silence de leur ministère de tutelle, le Syndicat des Travailleurs de la Justice a décidé de dérouler un troisième plan d’action. Ainsi le SYTJUST a interpellé le Premier ministre, Mahammad Abdallah Dionne. Selon Ayé Boun Malick Diop et Cie, il y a une perte de confiance entre eux et le ministère de la Fonction publique, Viviane Bampassy. «Nous n’avons plus confiance au ministre de la Fonction publique ni à son Directeur», a lancé le Secrétaire général du SYTJUST.
«Nous sommes en train de traiter notre troisième plan d’action. Comme nous sommes un syndicat organisé, nous évaluerons au terme de ce plan d’action et naturellement en fonction des préoccupations et des variations de la situation, nous adopterons la position appropriée », a-t-il prévenu.
Les syndicalistes ont signifié qu’ «il s’agit d’un tas de revendications qu' (ils ont proposé) pour apporter (leur) pierre à l’édifice». «Le ministère de la Justice a engagé un certain nombre de réformes pour rendre la justice plus performante et accessible à tous et le SYTJUST n’est pas resté à la périphérie de cet effort. Notre disponibilité à assurer un dialogue social, constructif est réel mais nous n’accepterons pas, parce que nous sommes attentifs, parce que nous sommes patients qu’on nous traîne dans la boue. Et c’est ce que le gouvernement du Sénégal est en train de faire. Nous nous disons cette stratégie de pourrissement ne va pas régler le problème», ont décliné les travailleurs de la Justice.
Selon eux, «le gouvernement à une responsabilité, celui de faire tout pour que les Sénégalais puissent disposer d’un service public de qualité. Or, ce qu’il est en train de se faire aujourd’hui, c’est tout le contraire de ce que les Sénégalais attendent». Pis, «le ministre de la Fonction publique et de son Directeur général sont en train d’afficher une attitude qui en dit long. Comment des gens placés à ce niveau de responsabilité peuvent après avoir pris des engagements connus de tous, sortir dans la presse, puissent dire qu’il n’a jamais été question de rencontrer le SYTJUST. Nous n’avons pas de temps à perdre. Nous sommes un syndicat», ont-ils pesté.
Fort de ce fait, le SYTJUST qui n'est pas dans la logique de ranger les armes, a décrété 72 heures de grève.
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«Nous sommes en train de traiter notre troisième plan d’action. Comme nous sommes un syndicat organisé, nous évaluerons au terme de ce plan d’action et naturellement en fonction des préoccupations et des variations de la situation, nous adopterons la position appropriée », a-t-il prévenu.
Les syndicalistes ont signifié qu’ «il s’agit d’un tas de revendications qu' (ils ont proposé) pour apporter (leur) pierre à l’édifice». «Le ministère de la Justice a engagé un certain nombre de réformes pour rendre la justice plus performante et accessible à tous et le SYTJUST n’est pas resté à la périphérie de cet effort. Notre disponibilité à assurer un dialogue social, constructif est réel mais nous n’accepterons pas, parce que nous sommes attentifs, parce que nous sommes patients qu’on nous traîne dans la boue. Et c’est ce que le gouvernement du Sénégal est en train de faire. Nous nous disons cette stratégie de pourrissement ne va pas régler le problème», ont décliné les travailleurs de la Justice.
Selon eux, «le gouvernement à une responsabilité, celui de faire tout pour que les Sénégalais puissent disposer d’un service public de qualité. Or, ce qu’il est en train de se faire aujourd’hui, c’est tout le contraire de ce que les Sénégalais attendent». Pis, «le ministre de la Fonction publique et de son Directeur général sont en train d’afficher une attitude qui en dit long. Comment des gens placés à ce niveau de responsabilité peuvent après avoir pris des engagements connus de tous, sortir dans la presse, puissent dire qu’il n’a jamais été question de rencontrer le SYTJUST. Nous n’avons pas de temps à perdre. Nous sommes un syndicat», ont-ils pesté.
Fort de ce fait, le SYTJUST qui n'est pas dans la logique de ranger les armes, a décrété 72 heures de grève.
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