Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

L’augmentation de la quantité d’énergie non distribuée a entrainé une perte de croissance de 1,4%



L’augmentation de la quantité d’énergie non distribuée a entrainé une perte de croissance de 1,4%
L’année 2010 a été marquée, au Sénégal, par la recrudescence des délestages qui ont eu un impact non négligeable sur l’économie sénégalaise. En effet, selon le communiqué de la direction de la prévision et des études économique (DPEE), l’augmentation de la quantité d’énergie non distribuée (c'est-à-dire la demande en électricité exprimée par les clients de la SENELEC et non satisfaite) en 2010 (+101%) s’est traduite par une perte de croissance de 1,4%. “Le secteur secondaire est plus affecté par les délestages, avec une baisse de sa valeur ajoutée de 2% contre 1,4% pour le secteur tertiaire” a indiqué le document.

Cependant, l’impact négatif des délestages sur la production a été atténué par l’acquisition par une frange importante des entreprises du secteur moderne (76,6%) de groupes électrogènes. De même, dans le secteur informel, seules 30% des entreprises sont sans moyen de recours adéquat. Toutefois, renseigne la source, les délestages ont un impact important sur la pauvreté, la perturbation du travail du menuisier, du tailleur ou du coiffeur se traduisant par des pertes de recettes qui affectent le bien-être du ménage.

En dépit de cet environnement difficile, l’économie sénégalaise a été caractérisée au titre de l’année 2010 par la bonne tenue de l’ensemble des indicateurs macroéconomiques : “une croissance du PIB de 4,2% ; une inflation de 1,2% malgré l’accélération sur le dernier trimestre de l’année ; une augmentation des recettes budgétaires de 11% couplée à une maîtrise des dépenses publiques ; une forte amélioration du déficit du compte courant, ressorti à 5,9% du PIB, en liaison notamment avec le ralentissement des importations de biens (+2,1%) et le raffermissement des exportations de biens (+5,7%) ; une consolidation des avoirs extérieurs nets de 129,4 milliards ; un renforcement des crédits à l’économie (+10,7%) et une augmentation de la masse monétaire de 14,1%” a fait la même source.

Au plan interne, l’économie sénégalaise s’est redressée en 2010, grâce notamment à la bonne tenue de la demande extérieure mais également du fait de la poursuite de la régularisation des engagements extrabudgétaires, en vue d’améliorer la situation financière des entreprises du secteur privé. Globalement, les dernières estimations font ressortir un taux de croissance du PIB réel de 4,2%, reflétant la bonne tenue des secteurs primaire (+4,5%) et tertiaire (+4,9%). En revanche, explique le document, cette reprise a été atténuée par le ralentissement du secteur secondaire (+2,9%) imputable en partie aux difficultés d’approvisionnement en électricité qui se sont accentuées dans la seconde moitié de l’année.


Papa Mamadou Diéry Diallo

Lundi 14 Mars 2011 - 12:40


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter