Des voix commencent à s’élever contre la proposition du Président de la République, Me Abdoulaye Wade.
Invité à l’émission hebdomadaire de Pierre-Edouard Deldique « une semaine d’actualité » de RFI, Eric Sauray, juriste, politologue et écrivain haïtien, ne semble pas être emballé par la proposition de Me Wade qu’il trouve radicale. « Il s’agit d’une position très radicale compte tenu du fait que les Haïtiens sont confrontés à la catastrophe, à un malheur » dit-il.
Pour l’écrivain haïtien, l’avenir des citoyens haïtiens n’est pas en Afrique mais plutôt en Haïti. « Je ne pense pas que leur intérêt est de retourner en Afrique ». Parce que « les Haïtiens ont un territoire même s’ils n’y sont pas heureux ». Il trouve que cette solution est très radicale et souhaite qu’elle ne soit pas suivie par ses compatriotes. Parce que pour les Haïtiens, l’Afrique est une terre d’imagination haïtienne mais pas une terre de recours.
Il ne veut même pas entendre parler de l’exemple du Libéria dont les citoyens sont d’anciens esclaves. Pour lui ce n’est pas un exemple à citer. « On sait que ce n’est pas une réussite ».
Le natif de Camp Perrin (ville haïtienne) a rappelé que «pour beaucoup d’Haïtiens, l’Afrique est évoquée en tant que mère patrie. "Il y a une sorte de nostalgie qu’on retrouve dans le vaudou. Ça ne représente pas pour Haïti un recours. Ça représente pour beaucoup, d’ailleurs, une sorte de douleur de faire le chemin à l’envers après l’avoir fait en bateau pour aller en Amérique et être esclave. Ce sera une sorte de 2e échec et c’est trop douloureux" a-t-il estimé.
A noter que pour sauver les Haïtiens qui sont souvent victimes de catastrophes naturelles, Me Wade a soulevé l’idée de leur retour en Afrique.
Invité à l’émission hebdomadaire de Pierre-Edouard Deldique « une semaine d’actualité » de RFI, Eric Sauray, juriste, politologue et écrivain haïtien, ne semble pas être emballé par la proposition de Me Wade qu’il trouve radicale. « Il s’agit d’une position très radicale compte tenu du fait que les Haïtiens sont confrontés à la catastrophe, à un malheur » dit-il.
Pour l’écrivain haïtien, l’avenir des citoyens haïtiens n’est pas en Afrique mais plutôt en Haïti. « Je ne pense pas que leur intérêt est de retourner en Afrique ». Parce que « les Haïtiens ont un territoire même s’ils n’y sont pas heureux ». Il trouve que cette solution est très radicale et souhaite qu’elle ne soit pas suivie par ses compatriotes. Parce que pour les Haïtiens, l’Afrique est une terre d’imagination haïtienne mais pas une terre de recours.
Il ne veut même pas entendre parler de l’exemple du Libéria dont les citoyens sont d’anciens esclaves. Pour lui ce n’est pas un exemple à citer. « On sait que ce n’est pas une réussite ».
Le natif de Camp Perrin (ville haïtienne) a rappelé que «pour beaucoup d’Haïtiens, l’Afrique est évoquée en tant que mère patrie. "Il y a une sorte de nostalgie qu’on retrouve dans le vaudou. Ça ne représente pas pour Haïti un recours. Ça représente pour beaucoup, d’ailleurs, une sorte de douleur de faire le chemin à l’envers après l’avoir fait en bateau pour aller en Amérique et être esclave. Ce sera une sorte de 2e échec et c’est trop douloureux" a-t-il estimé.
A noter que pour sauver les Haïtiens qui sont souvent victimes de catastrophes naturelles, Me Wade a soulevé l’idée de leur retour en Afrique.
Autres articles
-
Dic : Pape Abdoulaye Touré convoqué ce jeudi
-
Ousmane Sonko présente l'agenda de validation du nouveau Référentiel des politiques économiques et sociales 2025-2050
-
Élections législatives anticipées au Sénégal : le calendrier électorale dévoilé
-
Contraintes de transport, accès à l’internet, restauration pas à leur saveur : les travailleurs du secteur primaire crient leur ras-le-bol
-
Inondations, anniversaire naufrage le Diola : les instructions du Président Diomaye au Gouvernement