Sophie Sabatier, coordinatrice des programmes d'urgence à Juba pour Médecins sans frontières (MSF), fait le point sur la situation : « Il y a beaucoup de gens qui sont prévenus, qui connaissent le choléra, qui, aux premiers signes de diarrhée aqueuse, viennent dans les centres de traitement de choléra. Mais il y a aussi des gens qui tardent à venir. Et ça, en général, ça fait des cas plus graves. »
« Les premières mesures d'hygiène sont très importantes »
« Il y a aussi, nous dit Sophie Sabatier, une campagne d’information pour dire aux gens d’aller le plus vite possible dans les centres de traitement du choléra. Et une campagne de prévention qui est mise en place avec des points d’eau installés par les différents partenaires. Ont été distribués aussi des sachets pour purifier l’eau. Les premières mesures d’hygiène sont très importantes. Et pour l’instant à Juba, il y a deux centres de traitement du choléra qui sont ouverts, plus trois points de réhydratation. Quand les gens vont dans des centres de réhydratation, si jamais c’est grave, ils sont après acheminés vers les centres de traitement de choléra ».
Les premières mesures d'hygiène sont : utiliser de l'eau propre, la faire bouillir pour la purifier et se laver les mains régulièrement.
Source : Rfi.fr