Sa condamnation n'a pas fait dévier d'un iota Radovan Karadzic de sa ferme conviction qu'il est l'objet d'une persécution politique et qu'à travers lui, ce sont tous les Serbes de Bosnie qui sont visés.
Dans les motivations de son appel, il estime que les juges se sont fondés sur des présomptions et non sur des preuves. Radovan Karadzic cite cinquante motifs d'appel contre sa condamnation. Son procès affirme-t-il, n'a pas été conduit de manière équitable, car les juges du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) « ne connaissent rien de la région, de sa culture, de ses langues ou de son histoire ».
De son côté, le procureur du TPIY, Serge Brammertz, a lui aussi déposé un appel, avec seulement pour sa part quatre motivations. Malgré sa satisfaction de voir Radovan Karadzic condamné pour génocide à cause du massacre de Srebrenica, il n'avait pas caché son intention de faire appel, estimant que quarante ans lui paraissaient trop peu et que selon lui Radovan Karadzic aurait aussi dû être condamné pour génocide au titre de massacres commis ailleurs en Bosnie.
Source: Rfi.fr
Dans les motivations de son appel, il estime que les juges se sont fondés sur des présomptions et non sur des preuves. Radovan Karadzic cite cinquante motifs d'appel contre sa condamnation. Son procès affirme-t-il, n'a pas été conduit de manière équitable, car les juges du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) « ne connaissent rien de la région, de sa culture, de ses langues ou de son histoire ».
De son côté, le procureur du TPIY, Serge Brammertz, a lui aussi déposé un appel, avec seulement pour sa part quatre motivations. Malgré sa satisfaction de voir Radovan Karadzic condamné pour génocide à cause du massacre de Srebrenica, il n'avait pas caché son intention de faire appel, estimant que quarante ans lui paraissaient trop peu et que selon lui Radovan Karadzic aurait aussi dû être condamné pour génocide au titre de massacres commis ailleurs en Bosnie.
Source: Rfi.fr