Officiellement, Michael Correa a été interpellé pour avoir violé les lois américaines sur l'immigration mercredi 18 septembre. Cet ancien jungler a été cité à plusieurs reprises devant la Commission vérité et réconciliation qui se tient depuis janvier en Gambie. Il est notamment accusé du meurtre du journaliste Deyda Hydara ainsi que d’une dizaine d’autres assassinats.
Reed Brody, conseiller juridique de Human Rights Watch, qui travaille avec les victimes du régime de Yahya Jammeh, précise les exactions commises par Michael Correa sous le régime de l’ex-président gambien :
« Michael Correa est notamment accusé du meurtre du journaliste Deyda Hydara en 2015, du meurtre de deux Américano-Gambiens Alhajie Ceesay et Ebou Jobe en juin 2013. Ils ont été coupés en morceaux et mis dans des sacs en plastique. Il est accusé du meurtre de migrants ghanéens. Ils avaient été assassinés après avoir été emmenés dans la forêt. Les junglers dont faisait partie Michael Correa participaient vraiment aux bas-œuvres du régime. Et chaque fois, c’était sous les ordres directs du président Yahya Jammeh. »
Le ministère gambien de la Justice n'a pas réagit à cette arrestation. Pour Mamie Ceesay, la mère d'Alhagie Mamut Ceesay tué en 2013, la place de Micheal Correa n'est pas devant la Commission Vérité mais devant un tribunal et en prison. Dans l'attente, il reste en détention aux États-Unis.
Actuellement, la Commission vérité et réconciliation gambienne revient sur les assassinats commis par ce groupe de soldats détachés appelés les junglers. De 2003 à 2016, ces derniers formaient deux groupes de militaires, rattachés à la présidence. Il y avait notamment un groupe à Banjul ainsi qu’un autre à Kanilaï, le village natal de l’ancien président Yahya Jammeh.
Reed Brody, conseiller juridique de Human Rights Watch, qui travaille avec les victimes du régime de Yahya Jammeh, précise les exactions commises par Michael Correa sous le régime de l’ex-président gambien :
« Michael Correa est notamment accusé du meurtre du journaliste Deyda Hydara en 2015, du meurtre de deux Américano-Gambiens Alhajie Ceesay et Ebou Jobe en juin 2013. Ils ont été coupés en morceaux et mis dans des sacs en plastique. Il est accusé du meurtre de migrants ghanéens. Ils avaient été assassinés après avoir été emmenés dans la forêt. Les junglers dont faisait partie Michael Correa participaient vraiment aux bas-œuvres du régime. Et chaque fois, c’était sous les ordres directs du président Yahya Jammeh. »
Le ministère gambien de la Justice n'a pas réagit à cette arrestation. Pour Mamie Ceesay, la mère d'Alhagie Mamut Ceesay tué en 2013, la place de Micheal Correa n'est pas devant la Commission Vérité mais devant un tribunal et en prison. Dans l'attente, il reste en détention aux États-Unis.
Actuellement, la Commission vérité et réconciliation gambienne revient sur les assassinats commis par ce groupe de soldats détachés appelés les junglers. De 2003 à 2016, ces derniers formaient deux groupes de militaires, rattachés à la présidence. Il y avait notamment un groupe à Banjul ainsi qu’un autre à Kanilaï, le village natal de l’ancien président Yahya Jammeh.