Une nouvelle fois Rama Yade est sous le feu des critiques. Mercredi, c’est de l’Elysée –jusque-là silencieuse sur ce dossier - qu’est partie la flèche. "C'est Nicolas Sarkozy qui a trouvé et promu Rama Yade mais il constate aujourd'hui sa difficulté à s'insérer dans une équipe quelle qu'elle soit", a fait savoir la présidence. Et d’expliquer que ce n’est pas la première fois que le "problème" Rama Yade se pose. Le chef de l’Etat l’a déjà retirée du secrétariat des Droits de l’homme "parce qu'elle ne se supportait plus avec [Bernard] Kouchner", le patron du Quai d’Orsay. Et "maintenant, c'est la bagarre avec Roselyne Bachelot", sa ministre de tutelle, souligne-t-on de même source, ajoutant: "il y a un moment donné où il faut travailler en équipe ou alors, ce n'est pas possible". "C'est une affaire sérieuse, le gouvernement de la France, ce n'est pas une affaire de caprice!", a encore lâché le chef de l’Etat, cité par cette source.
"L'incident est clos"
Nicolas Sarkozy ne pardonne visiblement pas à la benjamine du gouvernement d’avoir critiqué publiquement la suppression du droit à l’image collectif, votée à l’Assemblée et soutenu par Roselyne Bachelot. Surtout venant d’une secrétaire d’Etat dont l’un des sports favoris semble être de prendre le contre-pied de sa majorité, protégée par une popularité au beau fixe (70% d’opinions favorables). François Fillon avait déjà prévenu mardi devant les députés, après le couac de la semaine dernière, qu’ "il faudra en tirer les conséquences le moment venu", laissant entendre qu’elle ne serait pas reconduite lors du prochain remaniement, que l’Elysée juge "vraisemblable" après les régionales de mars prochain. Dans une interview accordée au Monde, le Premier ministre a poursuivi l’"opération recadrage" de l’exécutif: "On ne peut pas être au gouvernement et en opposition avec la ligne du gouvernement", a-t-il expliqué. "Lorsque l'on est secrétaire d'Etat, on est sous l'autorité d'un ministre. C'est contraignant, mais c'est la règle du jeu", a-t-il encore rappelé.
Mais si le couple exécutif fait monter la pression autour de Rama Yade, certains tentent désormais de déminer l’affaire. A commencer par sa supérieure hiérarchique, Roselyne Bachelot, pour qui "l'incident est clos puisque nous avons travaillé hier devant le Sénat avec Rama Yade et que, bien entendu, il n'y a eu qu'une seule voix gouvernementale." Et d’ajouter sur RTL, en résonance des critiques formulées par Nicolas Sarkozy, "je n'ai pas de difficulté à travailler avec Rama Yade". La ministre de la Santé, qui se voit comme une "grande sœur " pour Rama Yade, veut tout faire "pour qu'elle arrive à s'insérer s'il y a des difficultés (…) je suis là pour l'aider, pas pour la mettre en difficulté", a-t-elle assuré. Même son de cloche pour Xavier Bertrand, qui a nié l’existence d’un "problème Rama Yade", sur France inter. "Elle travaille, elle est au travail, Rama", a-t-il ajouté. En tout cas, depuis le couac, la secrétaire d’Etat n’a pas réagi à toutes les attaques venues de son camp, ni même à la vraie-fausse main tendue par la gauche.
Source: Lejdd
"L'incident est clos"
Nicolas Sarkozy ne pardonne visiblement pas à la benjamine du gouvernement d’avoir critiqué publiquement la suppression du droit à l’image collectif, votée à l’Assemblée et soutenu par Roselyne Bachelot. Surtout venant d’une secrétaire d’Etat dont l’un des sports favoris semble être de prendre le contre-pied de sa majorité, protégée par une popularité au beau fixe (70% d’opinions favorables). François Fillon avait déjà prévenu mardi devant les députés, après le couac de la semaine dernière, qu’ "il faudra en tirer les conséquences le moment venu", laissant entendre qu’elle ne serait pas reconduite lors du prochain remaniement, que l’Elysée juge "vraisemblable" après les régionales de mars prochain. Dans une interview accordée au Monde, le Premier ministre a poursuivi l’"opération recadrage" de l’exécutif: "On ne peut pas être au gouvernement et en opposition avec la ligne du gouvernement", a-t-il expliqué. "Lorsque l'on est secrétaire d'Etat, on est sous l'autorité d'un ministre. C'est contraignant, mais c'est la règle du jeu", a-t-il encore rappelé.
Mais si le couple exécutif fait monter la pression autour de Rama Yade, certains tentent désormais de déminer l’affaire. A commencer par sa supérieure hiérarchique, Roselyne Bachelot, pour qui "l'incident est clos puisque nous avons travaillé hier devant le Sénat avec Rama Yade et que, bien entendu, il n'y a eu qu'une seule voix gouvernementale." Et d’ajouter sur RTL, en résonance des critiques formulées par Nicolas Sarkozy, "je n'ai pas de difficulté à travailler avec Rama Yade". La ministre de la Santé, qui se voit comme une "grande sœur " pour Rama Yade, veut tout faire "pour qu'elle arrive à s'insérer s'il y a des difficultés (…) je suis là pour l'aider, pas pour la mettre en difficulté", a-t-elle assuré. Même son de cloche pour Xavier Bertrand, qui a nié l’existence d’un "problème Rama Yade", sur France inter. "Elle travaille, elle est au travail, Rama", a-t-il ajouté. En tout cas, depuis le couac, la secrétaire d’Etat n’a pas réagi à toutes les attaques venues de son camp, ni même à la vraie-fausse main tendue par la gauche.
Source: Lejdd
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