La CREI est-elle compétente à juger Karim Wade ? Réponse dans les prochaines heures, voire les prochains jours. En effet, le sujet sera de nouveau évoqué, cet après-midi, à la barre. Les avocats du fils de l’ancien président ont soulevé hier les exceptions d’incompétence de la Cour Spéciale, de juger leur client. Selon Me Ciré Clédor Ly et Cie, Karim Wade, vu son statut d’ancien ministre, doit être traduit devant la Haute Cour de Justice. Et comme argument, ils ont brandi la "jurisprudence " Idrissa Seck. L'ancien premier ministre, dans le dossier des chantiers de Thiès, avait bénéficié de ce privilège de juridiction. Pourquoi donc pas leur client ?
« Idrissa Seck a été poursuivi avec Salif Ba, pour des infractions de droit commun, sans leur qualité respectif de Premier Ministre et de directeur, mais ils ont été traduits devant la HCJ » a argué Me Clédor Ly, hier lors de sa plaidoirie. Se voulant plus virulent, l’avocat libéral de renchérir « Vous (juges de la CREI) ne pouvez juger un ministre, même pour un simple délit de diffamation ».
Pour étayer son argumentaire, Me Clédor fonde ses allégations sur l’article 110 de la Constitution du 22 janvier 2001 qui dispose « Le premier ministre et les autres membres du gouvernement sont pénalement responsables des actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions et qualifiés de crimes ou de délits au moment où ils ont été commis. Ils sont jugés par la Haute Cour de Justice (HCJ) ».
Après donc une première « victoire » dans la bataille de la procédure, avec notamment le rejet de l’exception d’irrecevabilité de la constitution des avocats de Karim Wade, anciens ministres de la république, une exception soulevée par Me El Hadji Diouf, avocat de la partie civile, lors du 1er jour du procès, la défense va sans doute déployer les gros arguments pour disqualifier la CREI et demander le transfert du dossier devant la Haute Cour de Justice.
« Idrissa Seck a été poursuivi avec Salif Ba, pour des infractions de droit commun, sans leur qualité respectif de Premier Ministre et de directeur, mais ils ont été traduits devant la HCJ » a argué Me Clédor Ly, hier lors de sa plaidoirie. Se voulant plus virulent, l’avocat libéral de renchérir « Vous (juges de la CREI) ne pouvez juger un ministre, même pour un simple délit de diffamation ».
Pour étayer son argumentaire, Me Clédor fonde ses allégations sur l’article 110 de la Constitution du 22 janvier 2001 qui dispose « Le premier ministre et les autres membres du gouvernement sont pénalement responsables des actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions et qualifiés de crimes ou de délits au moment où ils ont été commis. Ils sont jugés par la Haute Cour de Justice (HCJ) ».
Après donc une première « victoire » dans la bataille de la procédure, avec notamment le rejet de l’exception d’irrecevabilité de la constitution des avocats de Karim Wade, anciens ministres de la république, une exception soulevée par Me El Hadji Diouf, avocat de la partie civile, lors du 1er jour du procès, la défense va sans doute déployer les gros arguments pour disqualifier la CREI et demander le transfert du dossier devant la Haute Cour de Justice.