‘’La mesure prend effet à compter du 16 juin pour le taux d’intérêt’’, a-t-il indiqué, lors d’une conférence de presse. La BCEAO souligne une décision de ‘’baisse des taux d’intérêt débiteurs de manière à rendre le crédit moins cher’’, au profit des ménages et des entreprises. La dernière baisse remonte à 2004.
Aussi l’autorité monétaire a-t-elle réduit les coefficients de réserves obligatoires applicables aux banques. Elle entre en vigueur également le 16 juin. Au Sénégal, Mali et Niger, ils sont réduits de 9 à 7%, tandis qu’ils sont passés de 15 à 9% au Bénin. Mais, ils sont maintenus à 7% au Burkina Faso, à 5% en Côte d’Ivoire et à 3% en Guinée-Bissau et au Togo.
‘’L’institut d’émission souhaite ainsi augmenter la capacité d’offre de crédits, en libérant des ressources de trésorerie supplémentaires pour les banques’’, a ajouté M. Dacoury-Tabley. Selon lui, le souci est de ‘’créer les conditions d’une croissance plus forte des économies de l’Union’’.
La croissance du PIB de l’Union est révisée à 3,5% contre 4,7% initialement prévu. Les secteurs d’exportations, tels le bois, l’hévéa et le coton, sont affectés par la crise économique et financière internationale, de même les activités touristiques. La crainte pèse sur les transferts des migrants, l’aide publique au développement et les investissements directs étrangers.
L’impact de la double crise financière et économique commence à se faire sentir par ses effets sur les économies de l’espace communautaire, signale M. Dacoury-Tabley qui a également relevé ‘’un ralentissement du rythme d’expansion des crédits à l’économie et de la liquidité globale ainsi qu’une atténuation sensible des risques inflationnistes dans l’UMOA’’.
La Banque centrale vise-t-elle, par la même occasion d’adoption d’‘’une politique monétaire plus accommodante’’, une harmonisation progressive des coefficients des réserves obligataires applicables aux banques dans les différents Etats membres de l’Union.
Ces deux mesures permettront, selon le gouverneur de la BCEAO, de disposer de liquidités suffisantes, par des dispositions aptes à aider les banques à accéder à de ‘’meilleures conditions à ces ressources’’.
‘’Toutes ces mesures sont favorables à l’ensemble des pays l’Union’’, a commenté le gouverneur Philippe-Henri Dacoury-Tabley. La BCEAO est l’institut commun d’émission de ces huit pays ouest-africains : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo.
Aussi l’autorité monétaire a-t-elle réduit les coefficients de réserves obligatoires applicables aux banques. Elle entre en vigueur également le 16 juin. Au Sénégal, Mali et Niger, ils sont réduits de 9 à 7%, tandis qu’ils sont passés de 15 à 9% au Bénin. Mais, ils sont maintenus à 7% au Burkina Faso, à 5% en Côte d’Ivoire et à 3% en Guinée-Bissau et au Togo.
‘’L’institut d’émission souhaite ainsi augmenter la capacité d’offre de crédits, en libérant des ressources de trésorerie supplémentaires pour les banques’’, a ajouté M. Dacoury-Tabley. Selon lui, le souci est de ‘’créer les conditions d’une croissance plus forte des économies de l’Union’’.
La croissance du PIB de l’Union est révisée à 3,5% contre 4,7% initialement prévu. Les secteurs d’exportations, tels le bois, l’hévéa et le coton, sont affectés par la crise économique et financière internationale, de même les activités touristiques. La crainte pèse sur les transferts des migrants, l’aide publique au développement et les investissements directs étrangers.
L’impact de la double crise financière et économique commence à se faire sentir par ses effets sur les économies de l’espace communautaire, signale M. Dacoury-Tabley qui a également relevé ‘’un ralentissement du rythme d’expansion des crédits à l’économie et de la liquidité globale ainsi qu’une atténuation sensible des risques inflationnistes dans l’UMOA’’.
La Banque centrale vise-t-elle, par la même occasion d’adoption d’‘’une politique monétaire plus accommodante’’, une harmonisation progressive des coefficients des réserves obligataires applicables aux banques dans les différents Etats membres de l’Union.
Ces deux mesures permettront, selon le gouverneur de la BCEAO, de disposer de liquidités suffisantes, par des dispositions aptes à aider les banques à accéder à de ‘’meilleures conditions à ces ressources’’.
‘’Toutes ces mesures sont favorables à l’ensemble des pays l’Union’’, a commenté le gouverneur Philippe-Henri Dacoury-Tabley. La BCEAO est l’institut commun d’émission de ces huit pays ouest-africains : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo.