La direction générale de l’enseignement supérieur s’appuyant sur le levier du comité de pilotage de la Concertation s’est inscrite dans une logique visant à offrir un enseignement de qualité. Lequel enseignement de qualité requiert évidemment des sacrifices de la part de tous les acteurs. Ce qui peut rendre aisément compréhensible la décision d’augmenter les droits d’inscription.
Seulement les étudiants fustigent la manière dont cette décision a été prise, complaignant leur faible implication. Cependant le principe déjà approuvé et communiqué, alea jacta est, ce n’est pas une grève qui fera reculer l’autorité. Ce que je blâme n’est pas le principe de majoration mais le manque de mesures d’accompagnement. L’administration a annoncé la nouvelle sans dire le comment du paiement de ces droits d’inscription. Ce qui rend parfaitement légitime la réaction de mes camarades étudiants.
Pour accompagner cette mesure j’ai une proposition, me semblant non dommageable pour tous, à soumettre à tous les acteurs. Etant donné que les bourses appartiennent aux étudiants, la proposition va dans le sens d’en puiser pour payer les inscriptions. Pour cela nous recommandons que la Direction des bourses paye ne serait-ce que le trousseau annuel de 36000f à date opportune pour aider l’étudiant. L’échéance la plus favorable pour parer à d’éventuels mouvements de protestation, pour gagner la confiance de l’étudiant ainsi que son assentiment à ce principe d’augmentation reste le mois d’octobre. Si chaque étudiant devant s’inscrire ( surtout ceux en L3 et en Master) dispose de cette somme à octobre, les montants exorbitants seraient comme subventionnés. Ce faisant, la tension escomptée cette rentrée sera de facto apaisée. Ainsi l’administration universitaire fera-t-elle montre de la bonne foi de ce principe d’augmentation. C’est juste une recommandation que l’administration doit considérer et repenser pour éviter les contrecoups de cette décision. Sinon cette intention de promouvoir la qualité se traduira in fine par une calamité pour paraphraser l’adage wolof « saafara bou diour diangoro ».
Similairement, les enseignants du supérieur ne doivent pas être en reste de ces sacrifices consentis pour promouvoir le label « Etudier au Sénégal ». Nous attendons d’eux de faire preuve de responsabilité en nous épargnant leurs mouvements d’humeur interminables.
Mamadou Gassama,
étudiant en Master 1
(Langues étrangères appliquées) à l’UGB de Saint-Louis.
Seulement les étudiants fustigent la manière dont cette décision a été prise, complaignant leur faible implication. Cependant le principe déjà approuvé et communiqué, alea jacta est, ce n’est pas une grève qui fera reculer l’autorité. Ce que je blâme n’est pas le principe de majoration mais le manque de mesures d’accompagnement. L’administration a annoncé la nouvelle sans dire le comment du paiement de ces droits d’inscription. Ce qui rend parfaitement légitime la réaction de mes camarades étudiants.
Pour accompagner cette mesure j’ai une proposition, me semblant non dommageable pour tous, à soumettre à tous les acteurs. Etant donné que les bourses appartiennent aux étudiants, la proposition va dans le sens d’en puiser pour payer les inscriptions. Pour cela nous recommandons que la Direction des bourses paye ne serait-ce que le trousseau annuel de 36000f à date opportune pour aider l’étudiant. L’échéance la plus favorable pour parer à d’éventuels mouvements de protestation, pour gagner la confiance de l’étudiant ainsi que son assentiment à ce principe d’augmentation reste le mois d’octobre. Si chaque étudiant devant s’inscrire ( surtout ceux en L3 et en Master) dispose de cette somme à octobre, les montants exorbitants seraient comme subventionnés. Ce faisant, la tension escomptée cette rentrée sera de facto apaisée. Ainsi l’administration universitaire fera-t-elle montre de la bonne foi de ce principe d’augmentation. C’est juste une recommandation que l’administration doit considérer et repenser pour éviter les contrecoups de cette décision. Sinon cette intention de promouvoir la qualité se traduira in fine par une calamité pour paraphraser l’adage wolof « saafara bou diour diangoro ».
Similairement, les enseignants du supérieur ne doivent pas être en reste de ces sacrifices consentis pour promouvoir le label « Etudier au Sénégal ». Nous attendons d’eux de faire preuve de responsabilité en nous épargnant leurs mouvements d’humeur interminables.
Mamadou Gassama,
étudiant en Master 1
(Langues étrangères appliquées) à l’UGB de Saint-Louis.
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