Une source gouvernementale ivoirienne confirme discrètement à RFI que l'unité antiterroriste a bel et bien arrêté six hommes irakiens et syriens dans la commune de Koumassi à Abidjan le 28 juillet dernier. Et ce, grâce aux renseignements des services secrets américains.
Selon le quotidien Le Monde, à l'origine de ces révélations, l'opération a permis la saisie de faux papiers et d'une trentaine de cartes SIM dans l'appartement des suspects. Ceux-ci ont été interrogés plus tard par les services ivoiriens et leurs partenaires américains, qui les soupçonnaient de projeter un attentat aux Jeux olympiques de Paris.
En même temps que les interpellations à Abidjan, une opération similaire se déroulait 6 250 km plus loin, à Antananarivo, capitale de Madagascar. Les services malgaches, épaulés par la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) française, mettaient la main sur deux autres membres du même réseau.
Toujours selon Le Monde, les renseignements américains et français suivaient ces suspects depuis des mois, pour leurs liens avec l'organisation État islamique.
Abidjan et Antananarivo sont déjà confrontées au jihadisme venu du Sahel et du Mozambique, mais c'est la première fois que la présence de terroristes présumés, directement originaires du Moyen-Orient est reconnue par les autorités ivoiriennes.
RFI a contacté les autorités françaises et malgaches qui n'ont pas souhaité faire de commentaires.
Selon le quotidien Le Monde, à l'origine de ces révélations, l'opération a permis la saisie de faux papiers et d'une trentaine de cartes SIM dans l'appartement des suspects. Ceux-ci ont été interrogés plus tard par les services ivoiriens et leurs partenaires américains, qui les soupçonnaient de projeter un attentat aux Jeux olympiques de Paris.
En même temps que les interpellations à Abidjan, une opération similaire se déroulait 6 250 km plus loin, à Antananarivo, capitale de Madagascar. Les services malgaches, épaulés par la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) française, mettaient la main sur deux autres membres du même réseau.
Toujours selon Le Monde, les renseignements américains et français suivaient ces suspects depuis des mois, pour leurs liens avec l'organisation État islamique.
Abidjan et Antananarivo sont déjà confrontées au jihadisme venu du Sahel et du Mozambique, mais c'est la première fois que la présence de terroristes présumés, directement originaires du Moyen-Orient est reconnue par les autorités ivoiriennes.
RFI a contacté les autorités françaises et malgaches qui n'ont pas souhaité faire de commentaires.
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