La FIJ a interpelé les autorités pour faire cesser les agressions dont sont victimes les journalistes après le dernier incident du 29 septembre lors d’une manifestation de l’opposition politique dans la capitale. John Kinkendu, correspondant de l’Agence Internationale de France Télévisions (AITV) a été violenté et son matériel de travail emporté par les jeunes de la ligue du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), parti du président Joseph Kabila.
« Nous condamnons fermement la violence qui cible les journalistes pendant la campagne présidentielle en RDC, » a déclaré Gabriel Baglo, directeur du bureau Afrique de la FIJ. « Ce dernier incident démontre que les autorités n’ont rien entrepris pour contrôler leurs partisans qui s’en prennent à nos collègues. Nous exigeons l’arrêt immédiat de ces attaques et des sanctions sévères contre ceux qui agressent les journalistes. »
Selon la presse, l’attaque contre Kinkendu est survenu lorsque la police dispersait les partisans d’Etienne Tshisekedi (candidat à la présidence congolaise) qui s’étaient rassemblés pour une manifestation politique. Les membres de la jeunesse du parti de Joseph Kabila (président sortant qui brigue un nouveau mandant) se sont alors rués sur Kinkendu et l’ont battu avant de lui confisquer sa caméra qu’ils ont par la suite endommagée.
La FIJ déplore le climat d’intimidation des médias qui sévit en RDC depuis que la campagne électorale a commencé dans le pays. L’agression contre Kinkendu intervient trois semaines après celle de ses quatre collègues qui ont été victimes d’attaques violentes le 1er septembre pendant une autre manifestation organisée par le parti de Tshisekedi, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). Les auteurs de ces agressions seraient également les membres de la jeunesse du président Kabila, selon les médias congolais.
« Les attaques contre les journalistes nuisent à l’intégrité du processus électoral en RDC », a ajouté M. Baglo. « La violence a atteint des niveaux qui mettent en doute la volonté politique de garantir la transparence et la liberté des électeurs de s’informer pour désigner leurs dirigeants en toute liberté».
Source: FIJ
« Nous condamnons fermement la violence qui cible les journalistes pendant la campagne présidentielle en RDC, » a déclaré Gabriel Baglo, directeur du bureau Afrique de la FIJ. « Ce dernier incident démontre que les autorités n’ont rien entrepris pour contrôler leurs partisans qui s’en prennent à nos collègues. Nous exigeons l’arrêt immédiat de ces attaques et des sanctions sévères contre ceux qui agressent les journalistes. »
Selon la presse, l’attaque contre Kinkendu est survenu lorsque la police dispersait les partisans d’Etienne Tshisekedi (candidat à la présidence congolaise) qui s’étaient rassemblés pour une manifestation politique. Les membres de la jeunesse du parti de Joseph Kabila (président sortant qui brigue un nouveau mandant) se sont alors rués sur Kinkendu et l’ont battu avant de lui confisquer sa caméra qu’ils ont par la suite endommagée.
La FIJ déplore le climat d’intimidation des médias qui sévit en RDC depuis que la campagne électorale a commencé dans le pays. L’agression contre Kinkendu intervient trois semaines après celle de ses quatre collègues qui ont été victimes d’attaques violentes le 1er septembre pendant une autre manifestation organisée par le parti de Tshisekedi, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). Les auteurs de ces agressions seraient également les membres de la jeunesse du président Kabila, selon les médias congolais.
« Les attaques contre les journalistes nuisent à l’intégrité du processus électoral en RDC », a ajouté M. Baglo. « La violence a atteint des niveaux qui mettent en doute la volonté politique de garantir la transparence et la liberté des électeurs de s’informer pour désigner leurs dirigeants en toute liberté».
Source: FIJ